Nice-Matin (Cannes)

Ecam-Epmi : les ingénieurs de demain sont arrivés !

Première rentrée pour l’antenne grassoise de l’école d’ingénieurs. La pierre inaugurale d’un cursus au projet ambitieux, amené à développer des solutions pour la ville du futur

- P. F.

Acte fondateur. Les tout jeunes membres de l’école d’ingénieurs Ecam-Epmi étaient réunis, autour de Moumen Darcherif, à l’espace Jacques-Louis Lions, pour « un grand jour » comme le souligne le directeur général de l’établissem­ent implanté en région parisienne [lire plus loin] : l’inaugurati­on de l’antenne grassoise.

Après des mois de discussion – les premiers contacts datent de 2017 – et une présentati­on des cursus en octobre dernier, c’est désormais officiel : Ecam-Epmi vient rejoindre les dernières installati­ons en date (1) et compléter le dispositif étudiant de la cité avec des parfums. Dispositif ambitieux s’il en est, puisque Grasse vise à devenir, comme le rappelle son maire, Jérôme Viaud, « un pôle universita­ire, un campus à ciel ouvert, avec près de 800 étudiants [on en est, environ, à la moitié] à l’horizon 2023. » Ça tombe bien, Moumen Darcherif est, lui aussi, décidé à frapper fort... «L’enjeu majeur, c’est de devenir un acteur majeur dans la politique de numérisati­on du territoire » assure le directeur d’Ecam-Epmi.

Vers un pôle méditerran­éen ?

Et si, pour cette première rentrée, seuls treize étudiants « pionniers » – en classe préparatoi­re – sont de la partie, l’école entend étoffer rapidement ses rangs dans les mois à venir. Objectif : former, à l’horizon 2025, entre 250 et 300 élèves, répartis sur un cursus complet. À savoir deux ans en prépa, trois ans de formation ingénieur en apprentiss­age et une année d’ingénieurs en formation sur un cursus Énergie/Ville du futur. Thématique hautement prégnante dans la cité des parfums, particuliè­rement dans le centre ancien, en pleine rénovation, où la transition énergétiqu­e, notamment, est un enjeu majeur. Autre ambition : « Créer, à terme, un pôle de formation d’ingénieurs à l’échelle méditerran­éenne. » Et, ainsi, intégrer des éléments venus du Liban, du Maroc, de Grèce, de Turquie, d’Israël... Alors, Grasse, future capitale méditerran­éenne de la formation des ingénieurs ? Le chemin sera long mais la volonté est là. Et le premier étage de la fusée vient d’être lancé... 1. Installé à la rentrée 2018, le Master Management de la filière arômes et parfums compte, cette année, 48 étudiants ; elle aussi implantée l’an passé sur le Jeu de Ballon, l’École supérieure des parfums accueille 46 élèves.

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Les  étudiants « pionniers » ont pris leurs quartiers à l’espace JacquesLou­is Lions. Un groupe qui s’étoffera bientôt... (Photo DR)

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