Tennis (Coupe Davis) : les Bleus doivent battre la Serbie
Ce sera un match de groupes... à élimination directe aujourd’hui entre la
France et la Serbie, emmenée par Novak
Djokovic et qui a écrasé hier le Japon, qui avait donné du mal aux Bleus la veille. Cette confrontation déterminera le premier du groupe A, seul qualifié d’office pour les quarts de finale. Le perdant devra attendre la fin de la phase de groupes pour savoir s’il est l’un des deux meilleurs deuxièmes qui accéderont également aux quarts. Et avec le point concédé au Japon, les Français ont peu de chances d’en faire partie. La question qui se pose est la titularisation ou non de Monfils après sa débâcle du premier match. Si le choix du capitaine pour les simples peut s’avérer compliqué, avec la possibilité notamment de lancer Benoît Paire dans la bataille, celui du double ne fait pas débat quand Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut sont là. « Grâce à la Fed Cup et aux filles, tout devient possible. On y croit », a affirmé Herbert.
✔ France - Serbie à partir de heures
Dans deux mois, une seule C WRC honorera donc de sa présence le Rallye Monte-Carlo dont le pointage de l’ouverture des engagements était fixé hier. On pense évidemment à celle trônant sur l’affiche de cette e édition qui, avec ou sans neige, ne manquera pas de sel.
Qu’elle semble loin l’époque où « l’armée rouge » conduite par le général Fréquelin et l’artilleur Loeb laminait la concurrence tel un rouleau compresseur. Citroën, c’est vrai, possédait alors les moyens de ses ambitions. N’avait pas encore fait sien le concept du « rallye low cost ». Casser la tirelire après maints atermoiements pour sceller bien tardivement le retour au bercail du roi Ogier n’aura pas suffi à redorer le blason d’un bataillon méconnaissable depuis son nouveau départ : à peine deux victoires en et une en ... signée Loeb.
« Avec un Ogier chez soi, on peut démontrer que sa voiture est mauvaise, pas qu’elle est bonne », nous avait déclaré sans ambages Christian Loriaux, le directeur technique du team M-Sport, il y a près de trois ans, au moment de confier « sa » Ford Fiesta à l’ogre des Hautes-Alpes. Aujourd’hui, qui reprochera au champion du monde puissance détrôné cette saison de plaquer les Chevrons afin, très vraisemblablement, de tenter son ultime challenge au volant d’une machine à gagner Toyota ? Personne. À part, peut-être, les décideurs d’une armée désertée qui viennent d’allumer le feu rouge à moindres frais...