Nice-Matin (Cannes)

Un drame évité de peu pendant la No Finish Line

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L’image est glaçante. Elle provient, selon notre analyse confirmée par nos sources, d’une caméra de vidéosurve­illance installée au bout de la digue de Fontvieill­e. La séquence, diffusée sur un écran de contrôle, a été capturée par un smartphone. C’est comme ça qu’elle s’est retrouvée sur les réseaux sociaux. On y voit une énorme vague qui submerge la digue de Fontvieill­e et balaie une bonne dizaine de participan­ts à la No Finish Line. C’était samedi après-midi. Alors que Météo France avait placé les Alpes-Maritimes en alerte orange et s’apprêtait à la faire virer au rouge, les coureurs étaient encore autorisés à emprunter la digue… À  h , en effet, les barrières, installées vendredi après-midi, ont été levées et le circuit de

  mètres rouvert aux participan­ts à cette épreuve caritative, destinée à financer des projets en faveur d’enfants défavorisé­s. Une décision incompréhe­nsible au regard de ce qui va se passer. Entreheth,lahouledev­ient

de plus en plus forte et les vagues frappent la digue avec une intensité croissante. Soudain, une vague plus puissante que les précédente­s manque d’emporter une dizaine de personnes d’un seul coup. C’est un miracle si ces marcheurs et coureurs n’ont pas été propulsés par-dessus la rambarde de la digue.

Une Française de  ans n’aura pas eu cette chance. Peu avant ou juste après cette vidéo impression­nante, qui devient virale sur les réseaux sociaux, cette résidente monégasque, qui courait elle aussi pour la cause des enfants, a été soulevée par une autre vague et projetée par-dessus la rambarde. Elle est retombée lourdement et douloureus­ement plus de trois mètres plus bas, du côté du port de Fontvieill­e (lire Monaco-Matin d’hier).

Dans son malheur, elle aura eu la chance de retomber sur une voiture stationnée en contrebas de la digue, ce qui lui aura sans doute sauvé la vie. Mais ses blessures sont graves. Des fractures aux vertèbres et au bassin, une suspicion d’hémorragie interne. Dans un premier temps, son pronostic vital est engagé.

Les nouvelles sur son état étaient rassurante­s, hier matin. « L’opération s’est bien passée », apprenait, soulagé, Philippe Verdier, le fondateur de la No Finish Line.

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(Photo Cyril Dodergny) La houle frappant et submergean­t la digue.
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(Capture d’écran Facebook) Cette vague a bien failli emporter une dizaine de coureurs.

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