Des zones d’intervention qui posent question
Polices nationale et municipale sont habilitées à intervenir dans l’enceinte de la gare SNCF. Mais c’est la Suge (lire ci-contre), police ferroviaire, qui a la prérogative des interventions sur le secteur.
« Leur priorité est la sécurité dans les trains, sur les quais et en gare », rappelle Philippe Tabarot. Quid du parvis et du parking supérieur ? « Les abords de la gare dépendent de la municipalité et de la police nationale. »
Reste à définir ces “abords”. Pour le maire David Lisnard, parvis et dépose minute « sont placés sous la responsabilité juridique de la SNCF et de sa police ferroviaire. La police municipale intervient sur réquisition de la SNCF, car c’est son domaine. »
Un flou artistique qui laisserait le champ libre à la délinquance ? Plusieurs opérations Suge /PM ont eu lieu depuis le début de l’année, précise le maire qui ajoute :
« Nous travaillons en bonne intelligence. »
La police nationale, elle, « patrouille quotidiennement, plusieurs fois par jour » sur le secteur indique-t-on du côté du commissariat. Une présence qui aurait d’ailleurs permis de démanteler un squat de toxicomanes installé sur le toit de la gare récemment. La police municipale est également intervenue pour cette affaire, avec les services de nettoiement de la Ville, afin de remettre les lieux en état.
Mais si David Lisnard reconnaît « un problème de fréquentation à la gare, comme dans beaucoup de gares de France » , il enjoint l’État et la SNCF de régler le problème. « Nous serons bien sûr là en soutien si besoin. »