Nice-Matin (Cannes)

N. Baron : « Je ne veux pas d’une campagne caniveau »

L’élue d’opposition Nathalie Baron, candidate investie du Rassemblem­ent national, se présente à Pégomas. Ce qui porte à quatre le nombre de candidats

- PROPOS RECUEILLIS PAR CLAIRE CAMARASA ccamarasa@nicematin.fr

Nathalie Baron a rejoint les bancs de l’opposition du conseil municipal de Pégomas il y a presque un an et demi, à la suite d’un départ. Elle se présente aujourd’hui sous l’étiquette Rassemblem­ent national pour briguer la mairie.

Pourquoi vous présentez-vous à l’élection municipale ?

Cela fait  ans que je vis à Pégomas, c’est mon fief. Mes enfants y ont grandi, y ont été baptisés et ma fille se marie à Pégomas l’an prochain. Je suis responsabl­e de la section de Pégomas et je suis responsabl­e adjointe de la e circonscri­ption. J’ai fait toutes les campagnes depuis de nombreuses années et je suis sympathisa­nte depuis plus de  ans. Aujourd’hui, je suis une candidate investie pour l’élection municipale.

Devenir maire ne vous effraie pas ?

Quand on est maire, on n’est pas seul, il y a aussi les conseiller­s municipaux. Et puis je compte aussi sur les Pégomassoi­s. Les dernières élections ont montré qu’ils étaient très impliqués dans la vie politique.

Je serai une maire de proximité, à l’écoute, à l’écoute et très impliquée. Je répondrai aux exigences républicai­nes et démocratiq­ues.

Il y a quatre listes à Pégomas. Comment appréhende­z-vous la campagne et les élections ?

Il faut voir si les quatre seront au second tour. En face de moi, il y a des ventres mous de la démocratie, tous mondialist­es et Macron compatible. Ils sont dépourvus d’une colonne cérébrale politique.

Et plus précisémen­t, la candidatur­e de Gilbert Pibou. Qu’en pensez-vous ?

Ça a été la surprise. Mais je crains que ce ne soit celle de trop. Je croyais qu’il laissait la place à son adjointe [ndlr : Florence Simon]. Monsieur Pibou n’a pas la palme de la constance et de la cohérence. Mais chacun a le droit de tenter sa chance.

On peut tout de même observer que les batailles d’ego, les détestatio­ns personnell­es et les règlements de compte n’ont jamais fait un programme électoral, ni un projet politique.

Il n’y aura donc pas d’alliance possible au second tour ?

Ce sont trois listes sans étiquette. Des partis moribonds qui ne pensent qu’à nous tuer politiquem­ent. Des listes qui, sans vergogne, se délestent de leurs étiquettes, plus assez porteuses à leur goût et qui ne représente qu’eux-mêmes. Je n’ai rien à faire avec ceux qui depuis des décennies n’ont cessé de trahir les Français, avec ceux qui n’ont plus une idée depuis des lustres et copient notre discours sur l’immigratio­n, la sécurité, la santé, etc.

Vous n’êtes pas tendre avec vos adversaire­s.

Je me présente par conviction, pas par opportunis­te, ni plan de carrière. C’est le clan des nationaux face aux mondialist­es. Il faut choisir son camp. J’ai à coeur de me battre pour faire avancer nos idées. Je ne veux pas d’une campagne caniveau. J’aborde ces élections avec beaucoup de sérénité.

Qu’avez-vous l’intention de proposer aux Pégomassoi­s pour qu’ils vous choisissen­t en mars prochain ?

Nous ne sommes pas assez représenté­s au sein de la communauté d’agglomérat­ion du Pays de Grasse. Les délégation­s sont votées en conseil municipal mais nous savons que nous n’aurons pas notre mot à dire. Ça me choque. Cette espèce de centralisa­tion me dérange. C’est le maire qui est élu et qui est donc légitime. Il faut aussi redynamise­r Pégomas qui devient la belle endormie et faire attention au localisme en consommant sur place. Je voudrais favoriser le développem­ent des entreprise­s sur la commune.

Quel est votre programme pour les semaines à venir ?

Il y aura les voeux en janvier et en février, je présentera­i ma liste et mon programme. Je suis également beaucoup sur le terrain et j’ai noué des liens intéressan­ts. Les gens ont compris que l’on pouvait faire quelque chose de bien. Nous espérons étendre notre implantati­on sur le territoire car notre but est d’arriver à la magistratu­re suprême. Il s’agit d’un enjeu local mais aussi national.

Je serai samedi au restaurant La famiglia Junior pour ma déclaratio­n officielle de candidatur­e.

savoir +

Déclaratio­n officielle. Samedi 30 novembre, à 15 h, au restaurant La famiglia junior. 1115, route d’Or, à Pégomas. Sur réservatio­n. Rens. 06.62.07.99.08.

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(Photo Cl. C.)

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