L’énigme du jeudi

Tous les jeudis, retrouvez une nouvelle énigme. Et sa réponse la semaine suivante... L’idée est de reconnaître, à travers la photo d’un détail, le lieu patrimonial de Grasse dont il est issu. A vous de jouer pour le seul plaisir de participer...

La question de la semaine

Quelle que soit l’époque, la fenêtre reste avec la porte la marque de reconnaissance la plus révélatrice de la façade. On y trouve à la fois un mélange de pratique, d’esthétisme et de social. Elle caractérise l’étage qui abrite souvent le logement. Sur le plan architectural, la baie ne fait pas office d’élément porteur. La charge du mur est assurée à l’arrière par un linteau ou une voussure entre les pieds droits de l’ouverture. Pour découvrir cette baie, il vous faudra retrouver l’emplacement de l’ancien rempart du XIIIe siècle.

La réponse de la semaine dernière

La clef armoriée de l’ancien hôtel des ministres

En , il est toujours difficile de se rendre à Draguignan par le camin roumieu, un chemin muletier fort escarpé.

Chaque soir, à vingt deux heures, part de l’hôtel dit «des Ministres», sis sur la place des Fainéants, à proximité du rempart, la diligence qui relie Grasse au pays Dracénois. Il faut alors dix heures de trajet chaotique pour rejoindre cette grande ville du Var. Le local est longtemps occupé par un maréchal-ferrant, le transport hippomobile restant encore prépondérant à l’orée du siècle dernier.

Le blason aux armes du propriétaire a été bûché pendant la Révolution. Pour atteindre plus facilement le Tignet, on entreprendra la construction d’un pont en , au quartier Saint-François.

Malgré ces inconvénients, les Grassois de l’époque voyagent beaucoup. In fine, cette absence de routes carrossables, n’est pas pour leur déplaire. Protégés par leur situation excentrée, les habitants de la cité de Fragonard détiennent ainsi un élément supplémentaire de sécurité.