Regain d’intérêt pour l’immobilier
Si les Britanniques souhaitent obtenir la nationalité française, ils sont également nombreux à désirer posséder un pied à terre en France, notamment sur la Côte d’Azur.
Pour faire face à cette demande, le groupe Leggett immobilier a ouvert une agence à Nice, au printemps.
« Avec le Brexit, on s’attendait à un ralentissemen ; en réalité, il y a beaucoup plus de demandes. Mais pour des plus petits budgets car le pouvoir d’achat des Britanniques a baissé avec la livre sterling, a constaté Trevor Leggett, le président du groupe Leggett, dont le siège est situé à la Rochebeaucourt, en Dordogne. En novembre, nous avons constaté une hausse de % de visite sur notre site Internet par rapport à novembre de l’année dernière. Cela ne se traduit pas toujours par un achat mais ça montre que l’intérêt est toujours là. » Thomas Lloze, responsable de l’agence de Nice nouvellement créée, a également constaté ce regain d’intérêt, « pour des résidences secondaires surtout. Et en effet, s’ils veulent acheter c’est maintenant, avant la sortie de l’Union européenne, car il est très difficile pour un client hors UE d’obtenir un prêt. On le voit avec les Américains ».
Les Anglais cherchent à investir dans l’ancien, dans un bien « qui a vécu, avec du cachet, ajoute Thomas Lloze. Ils aiment les sols en marbre, les parquets, les hauts plafonds ». Leurs quartiers de prédilection à Nice:«l es Musiciens, le Carré d’Or, Cimiez. La promenade des Anglais plus tellement. Ils trouvent ça trop bruyant ».
Le Var, jusqu’à Toulon et même les villages dans les terres suscitent aussi leur intérêt. Finalement le Brexit seraitil bon pour les affaires ?