Nouvelle-Zélande : morts après une éruption volcanique
Les craintes d’une nouvelle éruption du volcan de White Island, qui aurait tué dix-sept personnes selon un nouveau décompte, ont conduit les autorités à renoncer à l’envoi de secouristes afin de récupérer les corps de neuf personnes. L’éruption de lundi sur cette île très touristique au nord de la NouvelleZélande a fait huit morts, selon un nouveau bilan officiel, deux victimes ayant succombé à leurs blessures à l’hôpital.
Neuf personnes sont portées disparues, dont sept Australiens et deux Néo-Zélandais, selon un nouveau décompte mercredi de la police qui faisait jusque-là état de huit disparus. Leurs corps seraient toujours sur l’île mais les conditions étaient jugées, hier, encore trop dangereuses pour envoyer des secours sur place et permettre aux médecins légistes et aux spécialistes de commencer leur travail d’identification des victimes.
« Chaque jour qui passe avec ces corps non retrouvés est un jour d’angoisse pour les proches [...] mais en ce moment, les scientifiques nous disent que le risque est tout simplement trop élevé », a déclaré Sarah StuartBlack, directrice de la protection civile.
Les vingt-deux survivants hospitalisés dans des services de grands brûlés demeurent dans un état critique, selon les autorités de la santé.
En vue d’être greffés, quelque 1,2 million de centimètres carrés de peau ont été envoyés par l’Australie et les Etats-Unis. Au moment de l’éruption, de la vapeur surchauffée a jailli, projetant des cendres et des roches comme des boulets de canon à une vitesse supersonique.
Selon le ministre de la Police, Stuart Nash, les blessures dont souffrent les touristes et les guides sont tellement graves que certaines victimes étaient incapables de s’identifier.
« Il y a un certain nombre de personnes hospitalisées qui ne peuvent pas communiquer, elles souffrent d’importantes brûlures sur la peau mais également au niveau des organes internes », a expliqué, hier, le ministre.