« J’ai été fatigué tout le week-end »
Nans Roch (Cercle des nageurs d’Antibes), 5e du 100m papillon en 53’’97
A ans, Nans Roch rêve de disputer les Jeux Olympiques pour la première fois, cet été à Tokyo ( juillet- août). Hier, l’Antibois était attendu sur m papillon, sa distance de prédilection où il avait bouclé les derniers championnats de France sur le podium (e en ’’, nouveau record personnel). Il est sorti du bassin déçu (e en ’’).
Nans, êtes-vous satisfait de votre m papillon ?
Pas vraiment. J’ai nagé plus vite il y a quatre jours à Chalon-sur-Saône (’’, ndlr) et je pensais faire mieux à Nice en étant plus près des ’’. J’ai été fatigué tout le weekend et je ne sais pas pourquoi. Entre Chalon et Nice, on n’a pas fait grand-chose à l’entraînement.
Il y a eu du positif à Chalon, avec un record personnel sur m papillon (en ’’). Aujourd’hui (hier), c’était moins bon. Est-ce un simple accident ou le résultat de cette irrégularité qui vous joue parfois des tours ?
Je pensais mieux gérer ce weekend. Visiblement, je dois encore travailler sur ce point. Il arrive encore des moments où je suis plus motivé qu’à d’autres. Il ne faut pas que ça m’arrive le jour fatidique de la qualification pour les Jeux (lors des France à Chartres, - avril prochains). Mais, en même temps, je ne veux pas complètement changer ce trait de ma personnalité. Je le vivrais comme une défaite parce qu’avec ça, je suis imprévisible et c’est un avantage.
Vous parlez des Jeux. Pour y aller sur m papillon, vous devrez battre votre record d’environ une seconde…
Ça va être très dur mais je n’ai pas le choix (il devra nager en ’’ dès les séries et se hisser parmi les trois premiers de la finale). Les Jeux, c’est l’objectif depuis des années et je pense que je peux m’y qualifier. Même si je réalise ce genre de compétition aujourd’hui et qu’on peut souligner le fait que je suis loin, ça ne veut rien dire. Dans deux mois et demi, les temps n’auront rien à voir. Il n’y a pas de panique.
Quel secteur allez-vous peaufiner ces prochaines semaines ?
Mon premier m. J’en fais un très bien et celui d’après je passe quatre dixièmes moins vite. Il faut que je me pose sur cette première partie de course, sans être trop en retard sur les autres, pour garder mes points forts sur la seconde partie.