Le Nice VB rate l’occase Morin et Maire, bravo gentlemen !
A Nantes, Nantes bat Nice 3-2 (22–25 en 26’, 17-25 en 25’, 25-14 en 25’, 25-18 en 27’, 15-13 en 20’) Arbitres :
Mme Gardenne et M. Lecourt Environ 1500 spectateurs
NRMV : 16 aces, 57 attaques gagnantes (Michalovic 22), 17 contres (Ropret 4), 28 fautes directes (dont 16 services manqués)
Michalovic 30, Noda-Blanco 20, Henry 15, Josserand, Zonca 15, Deveze (Lib.), Ropret 8, Ruiz 10, Meyer.
Entraîneur : Fulvio Bertini
Nice : 7 aces, 52 attaques gagnantes (Cox 30), 14 contres (Ah-Kong 5), 28 fautes directes (dont 13 services manqués) Galabov 6, Cuk 6, Serreau, Ribbens (Lib.), Cox 33, Halilovic 4, Ah-Kong 10, Polomac, Bakiri , Krastins 8.
Entraîneur : Ratko Peris
Il sera évidemment compliqué à chaud de voir le positif d’une défaite et pourtant, les protégés de Peris ont largement mérité les honneurs après leur match marathon face au Nantes-Rezé Métropole. Avec un Michalovic faisant d’entrée souffrir la réception niçoise (9-8), Galabov et Krastins prenaient leurs responsabilités pour resserrer la concentration en attaque comme en défense ; des efforts payants, le Finlandais donnant le bon élan à ses nouveaux coéquipiers (16-18, 20-24) afin de s’adjuger le round d’introduction. Les points s’envolant au service et la nervosité palpable des Nantais laissaient Cox s’installer solidement au filet (8-7, 10-14), le Belge dictant sa loi à un Zonca dépassé, d’autant que la montagne Cuk mettait en sourdine toute tentative adverse.
Coup de mou
À la pause, le public nantais imaginait mal comme nt ses favoris allaient pouvoir renverser la mécanique bien huilée affichée par les hommes de Peris, clairement sur un nuage. La folie, encore et toujours, carburant de la troupe de Bertini, allait pourtant officier comme un pansement à tous les écueils dans lesquels ils étaient tombés. Un petit coup de mou, aussi, des réserves niçoises probablement, permettait à ces locaux surmotivés de jaillir en Docteur Jeckyll qu’ils sont (2-5, 12-8). Un Ropret exceptionnel orchestrait aussi bien la passe que le contre et le NRMV balayait sa première manche victorieuse (25-14).
LAM
Rennes a été pénalisé de 3 points (sanction financière)
Michalovic bien aidé de Zonca, branché miraculeusement sur le 220 volts, trouvait tout le répondant à la « vitamine CC » Cuk-Cox (85, 21-16).
Au tie-break, le match dans le match débuté dès les premières minutes atteignait son paroxysme entre les pointus Michalovic et Cox (6-6-, 9-11, 13-13) ; Comme s’il ne pouvait en être autrement, le bras du Slovaque se faisait l’ultime bourreau, annihilant les espoirs azuréens.
Organisés par l’Etoile Sportive de Cannes, sous l’égide de la FFC, les 70e gentlemen de Cannes et 59e souvenir Fausto Coppi ont accouché d’un excellent cru. Plus de cinquante équipes, un temps idéal, un parcours roulant et technique, un suspense des grands jours, la moyenne élevée de 53,755 km pour les vainqueurs, Christophe Morin et Adrien Maire, tandis qu’on notait les présences de Jeannie Longo, en lice, et de Stephen Roche, illustre spectateur. Partis parmi les premiers, Plumer et Gonzales (ESC) mettaient la barre à 14’38’’. Peu de temps après, deux équipes passaient sous les 14’. D’abord les Mandolociens Michel et Lebeau, qui descendaient à 13’34’’31, puis les Rochevillois Valenti et Mezure en 13’34’’12...
Carros à l’horizon
Bon nombre d’équipes passaient mais le classement de tête restait le même avant le départ de Maire et Morin. Ce dernier raconte la course : « Adrien a roulé à fond jusqu’au rond-point du Pont de l’Aube à GolfeJuan. Dans le virage du retour, sa pédale a touché le macadam et il est tombé. J’ai continué seul à toute blinde jusqu’à l’arrivée. » De quoi réaliser le meilleur temps ! Rappelons que Christophe est recordman de l’heure sur la piste de La Bocca. De son côté, Adrien s’est préparé pour ses futures courses en DN1. On devrait les retrouver dimanche 16 février au départ des 4e Gentlemen de Carros organisé par le Team de Carros.