Denis Cippolini pour une hôtellerie plus durable
Quelle hôtellerie demain sur la Côte d’Azur ? Un acteur engagé avec la restauration et le tourisme dans l’ensemble de la réflexion, selon le patron de la fédération niçoise
Du concret, du pragmatique au service de l’environnement et du business. En entrepreneur responsable, Denis Cippolini aime à ce que les actes soient en adéquation avec le discours. En pleins travaux dans son propre établissement, le président des hôteliers, restaurateurs et acteurs du tourisme de la Métropole de Nice Côte d’Azur milite pour une profession inscrite dans le développement durable. Pour lui, cela revient à parler aussi bien
La Fédération Hôtellerie, Restauration, Tourisme Nice Côte d’Azur a vu le jour en mai avec pour objectif de mettre tous les acteurs autour de la table. Le but est-il atteint ?
En faisant évoluer le syndicat des hôteliers niçois en fédération métropolitaine, en y intégrant pleinement les restaurateurs, plagistes, établissements de nuit et acteurs du tourisme, nous avons accru notre représentativité : nous sommes passés de à adhérents. Nous avions identifié la nécessité de construire cette structure plus importante juste après le juillet . Aujourd’hui, tous les hôteliers, restaurateurs et acteurs du tourisme de la Métropole de Nice sont capables de parler d’une de l’attention portée à notre planète que de la dynamique des établissements. Écologie et développement économique devant, selon lui, être envisagés de concert. Parmi les spécificités niçoises, Denis Cippolini pointe un sens de l’accueil revu depuis le juillet et des pratiques qui évoluent. Avec des professionnels parlant d’une même voix, présents en amont sur les questions d’attractivité.
même voix. Pour la défense de nos professions comme pour le développement de notre business.
Qu’apportez-vous de nouveau ?
Nous avons commencé par mettre de l’ordre dans la maison, mettre nos finances au clair, mettre une structure différente en place, avec un bureau bénévole appuyé par des professionnels qui connaissent le métier. Nous avons revu nos outils, refait notre site Internet pour mieux communiquer avec nos adhérents. La dématérialisation fait partie de notre démarche de développement durable.
Quelles sont vos actions en ce sens ?
Nous avons mis en place une commission développement durable qui a fait un état des lieux des réglementations et outils. Il y a pléthore d’outils en matière d’économie d’eau, d’énergie et de tri sélectif déjà bien utilisés sur la Métropole. On travaille sur le gaspillage alimentaire, on privilégie les circuits courts. Nombre d’hôtels sont équipés en photovoltaïque et on va encore le développer. Nous avons aussi une cellule prospective pour travailler à l’hôtellerie de demain. Il y a eu millions d’euros d’investis ces trois dernières années pour rénover nos établissements.