◗ Première explication à Grasse...
La 52e édition du Tour du Haut Var, rebaptisé Tour des Alpes-Maritimes et du Var, s’élance ce matin du Cannet. Avec quelques-uns des plus grands noms du cyclisme mondial. Ça promet !
Nairo Quintana, Thibaut Pinot, Romain Bardet, Richie Porte : cela pourrait être le classement final d’un grand Tour. Ces quatre coureurs ont déjà remporté les courses les plus prestigieuses du monde, à commencer par le Colombien, vainqueur d’un Giro et d’une Vuelta.
Bref, c’est un casting de rêve, l’un des plus beaux de l’histoire de la course, qui prendra le départ de l’épreuve ce matin au Cannet.
La victoire au classement général, dimanche au sommet du Faron, devrait revenir à l’un des quatre et offrirait ainsi un vainqueur de renom pour la première édition du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, groupe Nice-Matin, nouvelle appellation du Tour du Haut Var. « Quand on voit la démonstration de Quintana dans le Ventoux (sur le Tour de La Provence), on se dit que ça sera compliqué de lutter », estimait Romain Bardet, deuxième l’an passé.
La première pour Cosnefroy ?
En effet, le Colombien a frappé fort pour sa première course en France sous sa nouvelle tenue d’Arkéa-Samsic. Sur les pentes du mont chauve, le grimpeur a écoeuré tous ses rivaux et mis une claque au record de Marco Pantani jusqu’au Chalet Reynard, qui datait de 1994 (28’12’’ contre 28’20’’). Sur ce tracé extrêmement difficile, avec deux premières étapes à plus de 3000 mètres de dénivelés dessinées dans les Alpes-Maritimes et le haut Var, et avant le dernier opus au Faron, qui devrait être décisif pour le général, il y a un terrain de jeu extraordinaire pour voir les premières grandes batailles. Aujourd’hui, sur cette première étape piégeuse, malgré les ascensions des cols du Tanneron et de Lecque, des traditionnels murs varois, c’est peut-être bien un autre nom qui s’imposera à Grasse. Celui du jeune Benoît Cosnefroy revient souvent. Et pour cause, le Manchois reste sur deux victoires en deux courses (GP La Marseillaise, Étoile de Bessèges). « C’est l’étape qui correspond le mieux à mes qualités de puncheur. Mais si la course est débridée, ça sera plus compliqué », indiquait l’homme qui monte chez AG2R, il y a quelques jours. Alors course d’attente ou rythme diabolique, première explication entre cadors ou round d’observation ? Réponse cet après-midi.