Les contes de fées prennent un joli coup dans le carrosse

Maxime Sendré propose son spectacle jeune public Les contes de fées... c’est plus ce que c’était ! Un uivers bien décalé à découvrir demain et dimanche au théâtre Le Tribunal

C’était mieux avant ? À vous de voir ! Avec Les contes de fées, c’est plus ce que c’était ! Le comédien Maxime Sendré passe sur le gril les récits de notre enfance. Connaissant fort bien les pitchouns et ados, l’auteur sait particulièrement où taper pour que ça tire sur les zygomatiques. Rendez-vous demain et dimanche au théâtre Le Tribunal pour découvrir une autre lecture de ces légendes...

Ici tout est  % fait maison ?

Absolument !

Et c’est un tout nouveau-né !

Oui, la création a moins d’un an. À la base je l’ai écrite pour les enfants. En prenant donc le parti pris de détourner les contes de fées pour en faire quelque chose qui soit plus rigolo et surtout davantage moderne. Mais j’ai été très surpris de voir que des compagnies d’adultes ont choisi ce texte à jouer ! Et puis il se trouve que cette pièce au départ écrite pour les enfants, des adultes l’ont prise pour la jouer.

Donc on peut la jouer en troupe ?

Ah oui absolument. Personnellement, je suis seul en scène. C’est tout aussi adapté. Je fais tous les personnages. En fait, le spectacle commence par l’assistant d’un grand conteur qui, ne le voyant pas venir, est obligé par la force des choses de le remplacer. Mais comme il n’est pas très doué il adapte les choses à ce qu’il connaît.

Et on découvre les cordes de votre arc…

Je suis guitariste et puis je chante aussi donc j’ai intégré un peu tout ça au spectacle.

Qui retrouve-t-on ?

Par exemple il y a Aladdin qui frotte la lampe mais le génie ne sort pas parce qu’il est en vacances. Quant à La Reine des neiges, elle s’est enrhumée. Enfin voilà, avec ce décalage il y a plein de petits messages… Comme pour le loup, celui que j’ai fait est en fait un gentil qui en a marre d’être persécuté.

Il y a un vrai discours derrière votre texte !

Oui, parce qu’il faut aussi que je m’amuse sur scène. Il y a plusieurs lectures pour que les parents y trouvent aussi leur compte. J’ai deux enfants et je sais très bien qu’il n’y a rien de plus barbant que de s’ennuyer dans une salle de théâtre.

Ce sont vos enfants votre public test ?

Oui ! Comme j’étais animateur auprès des jeunes j’ai aussi pas mal testé de choses dans les centres, les établissements scolaires.

On dit que le jeune public est un public intraitable.

C’est le plus dur. Parce que les enfants ne font pas semblant. Il faut que ça bouge, que ce soit rythmé. C’est intense parce que tout se fait à vue : changement de personnages, d’accessoires…

C’est la création de personnages qui vous plaît ?

Oui, comme le fait de décaler les situations. Je mets une robe par exemple mais mon personnage n’est pas forcément content de mettre une robe… Je mets une perruque que je ne veux pas avoir… Bref, oui j’aime bien les univers un peu barrés !