La Varoise Sara Lopez fait son retour à Koh-Lanta
C’est sac sur le dos et bandana noué autour de la tête que Sara Lopez, de Grimaud, affronte une nouvelle fois les conditions de vie extrêmes d’une île déserte. Début de l’émission ce soir, sur TF1
La Grimaudoise, gérante de sa propre salle de sport, livre ses impressions quant à sa troisième participation à Koh-Lanta, émission phare de TF1 mêlant survie, épreuves physiques et stratégie. Aventurière emblématique du programme, elle est avant tout connue pour sa rage de vaincre, ses fameuses pompes et la phrase qui a marqué les esprits : «Iln’y a pas de fatigue qui soit ! ». Une vraie guerrière, donc, qui sera de retour sur les écrans dès ce soir vendredi 21 février, 21 h pour repousser ses limites dans une 24e édition un peu particulière… Rencontre.
Pourquoi participer une nouvelle fois à ce programme ?
En , lors de ma première participation, j’ai été contrainte de sortir pour raison médicale. Je me suis sentie frustrée, j’avais l’impression
‘‘ qu’on m’avait un peu coupé l’herbe sous le pied. Alors, quand j’ai été contactée en
pour passer des sélections face à d’autres anciens candidats, j’ai accepté ! Cette saison-là, j’ai été la première femme, et jusqu’à ce jour la seule de l’histoire du programme, à avoir fait le feu par friction. Je ne m’attendais absolument pas à être rappelée pour une édition ! Cette fois il n’y a pas eu de casting. Ils m’ont expliqué qu’ils me voulaient dans l’aventure et j’avais juste à dire oui ou non… Et évidemment l’envie était toujours là !
Koh-Lanta : l’île des héros est la e édition spéciale de l’émission. Qu’a-t-elle de si spéciale ?
Depuis quelques saisons, les règles ne sont jamais tout à fait les mêmes. Lorsque j’ai été contactée on m’a simplement dit que c’était pour un retour… Ça a été la surprise jusqu’au dernier moment ! Je n’étais absolument pas au courant qu’il n’y aurait que cinq anciens candidats et deux équipes de nouveaux aventuriers. On est coupé de tout avant le tournage pour qu’on ne sache pas avec qui on va être. Lorsque le cinquième héros est arrivé et qu’on nous a dit que l’équipe était au complet, on a été très surpris ! On ne savait rien sur la suite des événements à part qu’on devrait s’affronter et que l’un d’entre nous allait repartir aussi vite qu’il était arrivé.
Cette saison, vous arrivez donc avec la casquette de « héros », est-ce une pression supplémentaire ?
Pas particulièrement au départ puisqu’on débute seulement tous les cinq. La pression c’est surtout d’être en compétition entre nous ! Mais ça fait vraiment chaud au coeur de voir les nouveaux aventuriers qui nous regardent comme si on était les « cinq fantastiques ». D’ailleurs, c’est aussi le sentiment que j’ai eu personnellement lorsque j’ai vu ces personnages emblématiques comme Téheiura super aventurier, Moussa lui aussi très impressionnant, Jessica hyper tonique et dynamique ou Claude… il est indestructible ce mec ! Alors pour moi aussi ça met une énorme pression et je n’étais pas très à l’aise. Mais finalement, on se rassure en se disant que si on est là, c’est qu’on a notre place.
La vie d’aventurier devient-elle plus facile avec l’expérience ?
Au bout de la troisième fois on sait à quoi s’attendre. On sait que ça sera difficile, qu’il va pleuvoir, qu’on va peu dormir… Comme on dit, le corps a une mémoire, il se souvient et effectivement on évite de faire les mêmes erreurs. Je sais par exemple que je ne dois pas me tromper de sac ou de pantalon [rires]. Pour l’anecdote, sur la deuxième aventure j’en avais choisi un très épais pour me protéger dans la forêt mais il était très lourd… Surtout avec l’eau !
Si vous deviez choisir un seul mot pour décrire cette édition, quel serait-il ?
Révélatrice ! J’étais davantage dans l’optique de profiter de l’expérience, d’apprendre… plutôt que d’affrontement. Du moins au début.
Quel est l’aspect de KohLanta que vous préférez ?
Celui que vous aimez le moins ?
Je n’aime pas le côté stratégique ! Je ne le suis pas du tout et je pense que, soit c’est inné, soit on apprend à l’être dans le jeu parce qu’on est dans des conditions difficiles, qu’on doit faire face à nousmêmes, à nos décisions… Ce que j’adore en revanche ce sont les épreuves qu’on traverse ! On découvre des ressources humaines que l’on ne soupçonnait même pas. C’est là qu’on se rend compte que le corps est capable choses extraordinaires !
Vous êtes une grande sportive, vous en avez même fait votre métier. Avez-vous effectué une préparation particulière avant l’émission ?
Il y a très peu de temps entre le moment où nous sommes contactés et le départ… Et donc très peu de temps pour s’entraîner. Je suis prête au quotidien ! Mais quand on est des accros de l’émission et on voit au fil des saisons des profils très différents. Certains ne sont pas de grands sportifs mais ils ont de très belles ressources ailleurs !
La seule femme à avoir fait le feu par friction ”
Auriez-vous des conseils à donner à ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure ?
Il faut rester soi-même ! Ne pas vouloir jouer un rôle ni pour franchir les étapes du casting ni lors du tournage. Ce n’est pas un film, il faut rester authentique.
Comment se passe le retour à la «vie normale » ?
‘‘
Je n’aime pas le côté stratégique. Je préfère les épreuves ”
Au bout de la troisième fois on s’habitue mais la plus terrible a été la première saison ! J’étais sortie sur décision médicale et il y a eu quelques complications physiques, j’avais perdu kg en jours. J’ai mis six mois à m’en remettre mais j’y suis retourné, donc… [rires].