Nicolas Roche sur ses terres
Après sept ans d’absence, le plus azuréen des Irlandais retrouve une course à laquelle il est « extrêmement attaché », lui qui a porté les couleurs de l’OCCV Draguignan, l’ancien organisateur
Voilà sept ans que Nicolas Roche n’avait plus accroché un dossard sur cette course (11e en 2013). « Ça m’a manqué, d’autant que c’est la course qui était organisée par mon ami Serge Pascal, mais j’étais dans des équipes qui ne venaient pas sur le Haut Var. Pour moi, c’est l’idéal, je ne peux pas être plus à la maison qu’ici. »
Et pour cause, l’Irlandais a grandi sur la Côte d’Azur. Il est passé par l’OCC Antibes et même l’OCCV Draguignan, le club organisateur avant la reprise par Nice-Matin l’an passé, chez les Juniors. « L’étape de samedi, que ça soit les cols d’Eze, le Saint-Roch, ou la montée de Peille, j’y vais plusieurs fois par semaine. Et celle de vendredi, je connais très bien. J’ai disputé plein de courses chez les Juniors et quand j’habitais à Cannes La Bocca, c’était mes routes d’entraînement, mais c’était il y a plus de dix ans... »
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J’ai gardé le tempérament d’un cadet. Je ne suis pas près de raccrocher le vélo au garage.”
Motivation intacte à ans
Pour rafraîchir sa mémoire, le fils de Stephen est retourné sur les routes de sa jeunesse et en a profité pour reconnaître, mercredi, le final de l’étape. «De Monaco, ça m’a fait quasi six heures de vélo, mais c’était important de revisualiser. »
La preuve aussi qu’à bientôt 36 ans et pour sa seizième saison chez les pros, le coureur de Sunweb a gardé une passion intacte pour son sport. « J’ai toujours la même motivation. D’ailleurs, en janvier, je suis allé en stage d’altitude en Afrique du Sud. Je n’avais encore jamais fait ça avant avril. Je me régale avec les plus jeunes de mon équipe. À l’entraînement, c’est pareil. Quand je vais rouler avec mon petit frère de 21 ans (Alexis, membre de l’UC Monaco), on se fait les sprints aux panneaux. J’ai gardé le tempérament d’un cadet. Je ne suis pas près de raccrocher le vélo au garage. »
Ses derniers résultats peuvent en attester. Sur la Vuelta, le grimpeur avait porté trois jours le maillot de leader et était en embuscade, avant qu’une chute ne le contraigne à l’abandon.
Envie de bien faire
Depuis ce 29 août, le double vainqueur d’étapes sur la Vuelta n’a plus disputé de course. « Je n’avais jamais connu une si longue période sans compétition. Je vais sûrement manquer de rythme,