Marine Le Pen : « Il fait bon vivre dans les villes RN ! »
La présidente du Rassemblement national est venue à Nice pour soutenir les listes municipales de son parti dans les Alpes-Maritimes. L’occasion pour elle de vanter la gestion des maires RN
Une halte au monument aux Morts de Rauba-Capeù, une virée en pointu dans le port et une balade sur le marché de la Libération en compagnie de Philippe Vardon : Marine Le Pen était hier à Nice, pour afficher sa confiance dans les seize listes présentées ou soutenues par le Rassemblement national dans le Département. « Ces candidatures, a-t-elle indiqué, s’appuient sur trois piliers : le bilan des municipalités RN, des thématiques nationales déclinées localement et la volonté de rassembler. »
« Notre bilan est excellent »
Marine Le Pen savoure :«Ily a six ans, nous avons tout entendu, dans une diabolisation effroyable. Les villes conquises par le FN allaient devenir invivables. Or, aujourd’hui, nos maires sortants (une douzaine en France, ndlr) ont tous de fortes chances d’être réélus. Le bilan des municipalités RN est excellent ! Nous y avons respecté nos promesses, en n’augmentant pas voire en baissant les impôts et en renforçant la sécurité. La réalité est têtue : il fait aujourd’hui bon vivre dans les villes gérées par le Rassemblement national ! »
La patronne du RN a ensuite résumé la feuille de route générique de ses candidats : « Les finances, la sécurité, la volonté de s’intéresser aux quartiers populaires, de faire de l’écologie à travers les circuits courts, ou encore de mettre fin au communautarisme alimenté par la mainmise des fondamentalistes islamistes, avec la complicité des maires. » Et de réitérer son credo : « La vie publique s’articule désormais autour du clivage entre les nationaux et les mondialistes. »
Dans les rangs de ceux-ci, elle range bien sûr le maire de Nice Christian Estrosi, « un élu des années quatrevingt-dix qui poursuit une bétonisation devenue obsolète ».
Vardon « intraitable face à la racaille »
Philippe Vardon, candidat du RN à Nice, s’est lui aussi lâché sur « un système Estrosi qui étouffe ». « Le maire veut détruire Acropolis et le TNN pour rallonger la coulée verte dans le centre, ce qui va engendrer des travaux pendant des années, mais il continue à bétonner la plaine du Var où il serait plus sage de faire pousser des tomates… Certains quartiers sont à l’abandon, la Métropole très endettée, le clientélisme électoral bat son plein… » Pour rompre avec cette « ville-monde », lui propose « de retrouver Nice, sans la cantonner à son coeur touristique, et d’être un maire intraitable face à la racaille qui pourrit la vie des Niçois ». Lionel Tivoli, responsable départemental du RN et candidat à Vallauris, a de son côté pointé « l’échec de municipalités LR sclérosées », misant sur l’exemple tout proche du maire de Fréjus, David Rachline, pour inciter les électeurs à tenter « une expérience RN qui fonctionne et donne des résultats ».