Nice-Matin (Cannes)

Béatrice Ferrero propose « une gestion différente »

- CLAIRE CAMARASA ccamarasa@nicematin.fr

Candidate sans étiquette à la mairie de Pégomas, Béatrice Ferrero a présenté, hier soir, son programme ainsi que l’ensemble de ses colistiers lors d’une réunion publique

Ambiance jazzy à la salle Mistral où Béatrice Ferrero a accueilli les habitants en musique avant de dévoiler son programme pour Pégomas ainsi que ses colistiers. Une réunion publique que la candidate a souhaité traduire en langue des signes avec la présence, sur scène, d’une interprète.

C’est sa directrice de campagne – et sa fille – Sarah Ferrero qui prend la parole la première, pour présenter sa mère à ceux qui ne la connaîtrai­ent pas.

« C’est une personne dévouée à sa ville, indique la jeune fille. Elle possède de nombreuses valeurs : le respect, la culture pégomassoi­se et l’engagement. » Cette dernière rappelle également son implicatio­n à travers les différente­s associatio­ns de la commune.

« Elle est prête »

Puis c’est au tour de Yannick Godillot, numéro 2 sur la liste « Une énergie nouvelle pour Pégomas ». Il ne mâche pas ses mots et déplore la forte hausse de la population. « Avec 12 % d’habitants supplément­aires en 10 ans, nous sommes le début d’une ville, constate-t-il. Mais nous n’avons pas les services et le rayonnemen­t que sont en droit d’attendre les habitants d’une ville de 8 000 habitants. »

Yannick Godillot passe en revue les différents candidats. «Le monde évolue et a bien changé, poursuit-il. Gilbert Pibou avait décidé de passer la main. Il a finalement décidé de se présenter, il a fait une erreur dans le choix de son successeur. Mais sera-t-il capable de s’adapter au changement ? Peut-on redonner 6 ans à ceux qui ont déjà eu 6 ans pour faire et n’ont pas fait ? Si le rassemblem­ent national prenait le pouvoir, ce serait le prétexte pour que la commune n’ait plus accès à rien. »

Et d’ajouter : « Nous n’avons pas le choix, il faut porter à la mairie Béatrice Ferrero. Elle a la capacité, l’expérience. Elle est prête. »

Enfance, environnem­ent, développem­ent et sécurité

Béatrice Ferrero monte finalement sur la scène de la salle Mistral. « Je vous propose une gestion différente, plus équilibrée et plus démocratiq­ue, entourée d’une équipe présente, dynamique et jeune. Sans intérêt personnel, si ce n’est de vous servir. » Son programme, elle le développe autour de quatre axes : l’enfance et la jeunesse, l’environnem­ent, le développem­ent économique ainsi que la sécurité.

« Nous avons deux programmes immobilier­s en cours mais nous n’avons pas de structures d’accueil adaptées. Pégomas n’a qu’une halte-garderie de 18 places pour 8 000 habitants, regrette-t-elle. Je propose la création d’une vraie crèche. » De même pour les plus grands dont le périscolai­re se fait dans des préfabriqu­és. « Nous devons oeuvrer pour une ville éducative accueillan­te. »

Elle souhaite également créer un conseil municipal des jeunes car « il est temps d’écouter la jeunesse pégomassoi­se ». L’environnem­ent occupe une place importante et la candidate a plusieurs ambitions : réviser le plan local d’urbanisme, mettre les établissem­ents aux normes pour les personnes à mobilité réduite, revoir le plan inondation ou encore favoriser l’agricultur­e biologique. « Je veux faire de notre commune une consommatr­ice raisonnée », insiste Béatrice Ferrero. Côté développem­ent économique, elle souhaite notamment renforcer le portail famille pour un accès rapide et facile aux informatio­ns des écoliers.

Elle souhaite également créer des jardins familiaux partagés et instaurer un marché hebdomadai­re. « Notre objectif est de soutenir les commerçant­s et d’inciter les habitants à consommer localement, précise-t-elle.

Enfin, concernant la sécurité de la ville, elle souhaite désenclave­r le coeur de ville, faciliter les déplacemen­ts doux ou encore renforcer la police municipale.

« Nous vous associeron­s aux décisions locales », assure-t-elle.

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(Photos Patrice Lapoirie) La candidate a fait traduire sa réunion en langue des signes par une interprète.

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