Virements bancaires pour  étudiants en difficulté

Au Crous Nice-Toulon, toutes les Cités-U restent ouvertes depuis le début du confinement.

« Sur les   étudiants qui sont restés dans nos résidences,   sont à Nice,  dans le Var », estime Mireille Barral. Selon la directrice du Crous, une organisation a été mise en place pour suivre l’état de santé de ces   jeunes.

À Nice, le Crous s’appuie sur un réseau de médecins généralistes. Dans le Var, c’est le service universitaire de médecine préventive qui assure la coordination. « La semaine dernière, il y a eu une suspicion de cas à Nice. L’étudiante a été transportée par les pompiers à l’hôpital, testée négatif au Covid-. Depuis elle a réintégré son logement au sein du Crous. »

Sans les Resto-U, les étudiants se sont organisés autrement, ont, pour la plupart, un micro-onde dans leur chambre. Les grandes Cités-U, comme celle de Jean-Médecin à

Nice, disposent de cuisines collectives où les jeunes font leur popote,

« en respectant les gestes barrières ». Le Crous a mis en place un suivi social pour aider les étudiants en difficultés, notamment ceux qui ont perdu leur job d’appoint en raison du confinement. « Aux étudiants qui travaillaient dans nos restaurants du

Crous, on leur a reproposé du travail dans nos structures d’hébergement, à l’accueil ou dans le nettoyage », pointe Mireille Barral. Plus compliqué, en revanche, pour les jeunes qui avaient un job en dehors du Crous. C’est là qu’intervient l’assistante sociale pour faire remonter les cas d’étudiants en grandes difficultés. « À ce jour, nous avons réalisé  secours. Il s’agit de virements bancaires pour aider les étudiants à s’acheter les produits de première nécessité, précise la directrice générale. Quant au montant, il varie selon la situation de l’étudiant. »

Prochain enjeu du Crous Nice-Toulon

: la prise en charge psychologique des étudiants confinés qui auraient le bourdon. D’où la mise en place de consultations psy sur le web et la réorganisation, à venir, d’activités sportives et culture. À pratiquer à l’intérieur des Cités-U, en respectant les consignes sanitaires. « Nous faisons appel aux étudiants pour les respecter, lance Mireille Barral. Cela afin de contribuer à l’action collective et venir à bout de ce virus. »