La Mission locale continue à oeuvrer pour l’emploi des jeunes
Bien que (physiquement) fermée au public, la Mission locale Est 06 n’a pas cessé son activité. Et poursuit son action pour l’emploi des jeunes dans le Mentonnais. Même en période de confinement, les équipes assurent en effet le suivi des inscrits en télétravail, et envoient des CV aux employeurs qui se manifestent.
« Il existe toujours des besoins, qu’ils soient immédiats (notamment intérim, restauration en livraison, grande distribution, aide à la personne) ou en anticipation (alternance) de la fin de l’épidémie », souligne Benoît Charon, conseiller emploi relations entreprises. Soulignant que les rendez-vous fixés par ses collègues et lui sont maintenus… par téléphone. « On prévient par SMS, on propose une visio si les jeunes le souhaitent, mais généralement la conversation téléphonique leur convient très bien », ajoute-t-il. Le standard reste par ailleurs joignable pour qui voudrait convenir d’un nouveau rendez-vous. Par téléphone, une fois encore. « Bien sûr que le face-à-face et le relationnel sont importants, mais les circonstances obligent à s’ajuster. Et autant les employeurs que les jeunes sont contents que l’on continue malgré les contraintes », assure Benoît Charon.
Offres d’emploi en hausse
Le responsable de la structure, Zied Essid, indique de son côté que les offres d’emploi sont en hausse dans les secteurs où les employés sont encore autorisés à exercer. « Certaines entreprises sont confrontées à de véritables carences à cause du confinement. On a eu des demandes de magasins en grande difficulté parce que leurs employés étaient partis en maladie. Alors quand les jeunes sont motivés, on transfère », glisse-t-il. Rappelant que des permanences physiques sont encore assurées au siège de la Mission locale, dans le Borrigo. « Nous faisons de la délégation de service public, on se doit d’assurer l’urgence sociale », poursuit Zied Essid. Soucieux d’aider les jeunes coûte que coûte. De répondre à leurs questionnements en cette période trouble. « Quand on parle d’emploi, il y a toujours un côté invisible. Notamment la détresse de certains par rapport aux revenus. »