détenus de moins à la prison de Grasse depuis le début du confinement
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a diminué de «prèsde» en un mois, et le taux de surpopulation s’établit désormais à « % contre
% début mars », annonçait il y a quelques jours la garde des Sceaux Nicole Belloubet. À Grasse aussi, des dizaines de détenus ont été libérées : sur personnes incarcérées au mars, il en restait le avril , pour une capacité d’accueil… de places. Un chiffre à prendre toutefois avec précaution : le détail des prisonniers libérés en raison du Covid- n’est pas précisé. Les critères sont en tout cas bien précis, comme le rappelle la procureur Fabienne Atzori.
« Deux mécanismes peuvent conduire à une libération anticipée : l’assignation à résidence, ou les personnes condamnées à qui reste un reliquat de deux mois d’emprisonnement à effectuer. Elles doivent avoir un domicile et, en cette période, toute violation du confinement est susceptible d’entraîner le retrait de la mesure. » Terrorisme et violence conjugale exclus
Tous les détenus ne sont toutefois pas “libérables”.
« Sont exclues de ce dispositif deux catégories de personnes : celles condamnées pour l’exécution de plusieurs peines dont une au moins est qualifiée de peine criminelle, infraction terroriste, faits commis sur mineur de ans, ou pour une infraction commise avec la circonstance aggravante (infraction commise par conjoint, concubin…). Autrement dit, cela exclut les individus condamnés pour violences conjugales. »
Autre critère “excluant”, le comportement durant la détention. C’est-à-dire, «ceuxqui ont participé à une action collective susceptible de compromettre la sécurité en détention ».