À Rungis, zéro frais
C’est aussi OGF, donc Roblot, qui s’est trouvé au coeur d’une funeste polémique lors de la transformation en morgue d’un entrepôt de Rungis.
« Quand personne ne voulait s’en occuper, nous sommes les seuls à avoir mobilisé des agents funéraires, une trentaine, faisant monter certains d’entre eux de province », indique le représentant du groupe. Une tarification avait été initialement fixée qui a fait tousser : € pour l’admission, € pour une heure de visite dans un espace dédié, tapissé de moquette et fleuri. « La contribution demandée ne couvrait
obsèques. Vingt personnes étant acceptées dans la « chapelle », en réalité une salle multicultuelle. Jean Ruellan, directeur du marketing et du développement chez OGF, le confirme : « Ces tarifs sont appliqués dans 98 % de nos chambres funéraires, et nous en avons plus de 500 en France. » Il même pas les frais engagés, vraiment pas », affirme Jean Ruellan. Il déplore que le groupe ait été « emporté dans une tempête médiatique injuste ». OGF a coupé court :
« On a décidé d’assumer tout gracieusement. » Pour le dépositoire de Rungis, où les corps arrivent en cercueil fermé, aujourd’hui tout est gratuit. « Aucune facture n’a été émise à aucune famille ni aucun opérateur funéraire. » Personne n’a payé et personne ne paiera : « Nous mettons notre personnel à disposition et tous les aménagements sont pour les familles. Nous ne demanderons pas un euro à l’État. »
souligne que, côté labo, le groupe se voit imputer l’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux. Pourquoi de tels écarts de prix ? « Tout établissement est libre du choix du tarif », rappelle le représentant d’OGF qui le martèle : « Un funérarium n’est pas obligatoire dans un parcours d’obsèques. Et les familles sont libres de choisir leur établissement. »
Cette partie n’en concourt pas moins au budget rondelet du dernier voyage : compter en moyenne 4 000 € à Nice, que l’on opte pour la crémation ou l’inhumation.