Transports en commun : « Il y a des pics de fréquentation »
Hier matin, la police nationale, la police municipale et la Régie Ligne d’Azur (RLA) ont mené une opération conjointe dans les transports en commun.
« Il y a eu le constat qu’il y avait pas mal d’affluence dans les bus et tram, mais que les personnes étaient majoritairement en situation licites de déplacement. Un point important également : la difficulté pour assurer les gestes barrière, explique le commissaire Olivier Malaver. Après un mois de confinement, les gens en toute légitimité prennent des habitudes et prennent les transports surtout pour aller travailler. De ce fait, il y a des pics de fréquentation. »
Quand ? En début de journée et en milieu d’après-midi. Certes, la fréquentation n’atteint pas les pics hors confinement. Mais cela fait tout de même trop de monde au même endroit.
La Régie Ligne d’Azur a donc décidé de délimiter le nombre de passagers : Dans les tramways, à personnes aux rames de mètres et à personnes pour les rames de mètres.
Pour les bus, la limitation est à personnes. L’opération était donc double : sensibiliser à cette limitation de la part de RLA à l’entrée des trams, mais aussi contrôler des attestations de sortie. Ce que fait la police «au minimum trois jours par semaine, rappelle le commissaire. Et en dehors, chaque patrouille peut monter dans n’importe quel bus ou tramway pour effectuer plusieurs minutes de contrôle. »
Olivier Malaver explique par ailleurs que si la plupart des gens sont en règles, il reste toujours des resquilleurs. « Il y en a pas mal, même si à Nice, nous sommes très proactifs, avec la police municipale. Il y a plus de contrôles donc plus de verbalisations. »