Les pros en sont adeptes
Avant le confinement, le home-trainer était plutôt considéré comme une punition. « Je ne suis pas adepte. Habituellement, j’en fais seulement quand je n’ai pas le choix, lorsqu’il y a plusieurs jours de pluie consécutifs », explique le Vençois Rudy Molard. Depuis qu’il a goûté à Zwift, le grimpeur de la Groupama-FDJ y a pris goût. « Dès que je monte sur le home-trainer, je le branche. J’ai vraiment découvert un autre aspect du home-trainer. C’est très ludique, mais aussi tactique. Lors de ma première course, j’ai pris une claque. Maintenant, j’ai compris, il faut prendre un départ très rapide, pour éviter les cassures. Sinon, c’est fini, parce qu’il y a un véritable phénomène d’aspiration important ».
Cherel : « On se tire la bourre virtuellement »
Au sein de son équipe, ils sont nombreux à se retrouver pour partager des entraînements collectifs. «Une fois par semaine, je roule avec Bruno Armirail, Benjamin Thomas, Léo Vincent et Valentin Madouas, ça permet de garder du lien social. » Les autres Azuréens ont également le même ressenti que Rudy Molard. Le Roquefortois Mikael Cherel s’entraîne dessus tous les matins. « On se tire la bourre virtuellement avec les copains de mon équipe AG2R, et je partage aussi des sorties avec des amis dispersés dans le monde ».
Nicolas Roche a, lui, participé à la première “classique” en ligne (le Tour des Flandres), sur une autre plateforme (Bkool). Même si ce n’était pas comparable avec une course réelle, l’effort était violent. Sinon, dans son quotidien, l’Irlandais se branche sur Zwift tous les matins et roule virtuellement 2h30 avec son petit frère Alexis et un ami. Pendant ce confinement, tous les pros ont quasi le même rythme.