Nice-Matin (Cannes)

Une légende chez les VIP

- PH.C.

On a tous quelque chose en nous de Johnny. Moi, c’est un souvenir qui remonte à l’an . Ce jour-là, un bruit court dans la salle de presse du Monte-Carlo Country Club. Il est midi et on annonce la venue de Johnny. J’entends encore la douce voix d’Isabelle, trait d’union entre les journalist­es et le reste du monde : « C’est vrai, Johnny Hallyday, accompagné de son épouse Laeticia et de son beau-père André Boudou, sera au village VIP cet après-midi, puis dans la loge du Prince. Vous pourrez faire quelques photos, mais aucune interview n’est autorisée. Ce n’est pas négociable... ». À h, l’idole des jeunes et des moins jeunes descend de sa nouvelle Ferrari. À h, il est sous la tente Foster’s, une marque de bière australien­ne. Gardes du corps et policiers monégasque­s montent la garde. Coup de chance : l’un d’eux est un copain d’enfance. « Passe, après, je ne te connais plus » me glisse-t-il. Quinze secondes plus tard, je suis nez à nez avec une légende. Je ne parle pas, je susurre : « Pitié, ne hurlez pas, sinon les cerbères vont me faire la peau. Je voulais deux mots pour Nice-Matin ». Je n’oublierai jamais sa réponse : « Qu’est-ce tu bois ? » Après, tout s’est enchaîné : Johnny a gentiment décliné la propositio­n de deux molosses qui projetaien­t de me jeter dehors, et il a répondu aux questions. Il portait un blouson en daim, une chemise à fleurs et un regard bleu sur les choses de la vie : « Ne me parle pas trop de tennis. Je joue mal et j’y connais pas grand-chose ». Il avait souri. Depuis, j’aime ce mec qu’on appelle Johnny.

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