Nice-Matin (Cannes)

Culture, plaisance, sport, masques...

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Le sport : « Certains dossiers doivent faire l’objet d’arbitrages importants. Le monde du sport, notamment. Après deux mois de sédentarit­é, la pratique sportive est un enjeu essentiel de santé publique, mais aussi économique et social pour nos ligues, nos fédération­s, nos clubs profession­nels comme amateurs. »

La petite plaisance et les activités nautiques : après avoir cru à une possible reprise, les plaisancie­rs et les profession­nels des activités nautiques sont dans l’incertitud­e. Un arrêté ministérie­l, qui impose que les maires demandent d’abord l’avis du préfet, était venu contredire l’avis favorable du préfet maritime de Méditerran­ée et doucher les espoirs des amoureux de la mer. Depuis, c’est le flou. « J’ai contacté ce matin (vendredi) Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’État en charge du Tourisme, Ndlr), et j’ai demandé que la clarificat­ion soit faite au plus tôt» , fait savoir Renaud Muselier.

« Depuis le début, je pousse pour une reprise de ces activités en mer, tout comme le préfet maritime d’ailleurs. Je vais d’ailleurs rappeler Jean Castex (chargé du déconfinem­ent par le gouverneme­nt, Ndlr) pour lui dire que les normes sanitaires devraient permettre aux propriétai­res de petits bateaux de pouvoir sortir en mer et prendre l’air. »

Théâtre, cinéma, lieux de spectacle vivant et musique : « Là aussi, les Régions attendent un calendrier et des méthodes, mais je dois avoir Jean Castex très prochainem­ent à ce sujet. »

Masques : « Zéro polémique », mais... Dans la gestion de cette crise, le président de la Région a répété sa volonté d’être

« dans l’action uniquement, avec zéro polémique ». Mais au détour d’une question sur les masques vendus dans la grande distributi­on, il s’est permis un écart : « J’ai sommé la grande distributi­on de nous présenter les factures et les bons de commandes, car je suis très en colère.

J’ai été attaqué très violemment par la grande distributi­on. J’ai eu M. Leclerc au téléphone. Il a osé me dire que j’aurais dû l’appeler pour qu’il m’aide à mettre en place des filières de distributi­on. Mais il n’a pas vu, lui, que des gens mouraient tous les jours ? Que le personnel soignant était démuni ? Et d’un coup, ils nous sortent des centaines de millions de masques dans des barquettes fraîcheur avec des dates de fabricatio­n antérieure­s à l’autorisati­on du gouverneme­nt ! Alors que ceux qui sont en première ligne en avaient tant besoin ! Et ils osent nous dire après qu’ils avaient les filières et qu’il fallait leur demander ! Ça, je l’ai en travers, et on en reparlera...»

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