« L’appréhension » de Josuha Guilavogui
En quarantaine depuis une semaine, dans un hôtel pourtant situé à quinze minutes de son domicile, Josuha Guilavogui nous a raconté, mercredi, le quotidien d’un footballeur allemand sur le point de reprendre.
Testé tous les deux jours, seul à la table d’un restaurant quasi désert, le plus souvent possible à distance de ses partenaires, le milieu de terrain varois du Vfl Wolfsburg vit des heures pour le moins étranges et admet qu’il y aura aujourd’hui à h sur la pelouse d’Augsbourg « pas mal d’appréhension ». Conformément au protocole de reprise, les deux équipes rentreront chacune d’un côté d’un stade vide de spectateur et en cas de but, il y aura sûrement comme un moment de flottement dans un air au parfum déjà bizarre. Et pourtant, au milieu de toute cette drôle d’atmosphère, Guilavogui ne cache pas son empressement.
Pas en dilettante »
envisager une chose s’il n’a pas cerné tous les tenants et les aboutissants du problème. En France, on a plus l’habitude de
«
« Notre métier est aussi notre passion et on se sent chanceux, annonce le Toulonnais. Mais attention, on ne rejoue pas histoire de finir le championnat, en dilettante. On est septième (à un point de Schalke) et on a une sixième place qualificative pour l’Europe à aller chercher ».
Si l’on peut donc s’attendre à voir de l’envie dans les rangs du Vfl Wolfsburg, la question de l’état de forme reste toutefois une inconnue. « Il ne faudra pas s’attendre au rythme habituel de la Bundesliga avec des joueurs qui courent entre onze et treize kilomètres par match, prévient Guilavogui. Mais je peux vous dire que l’on s’entraîne deux fois par jour et que l’on est souvent dans la zone rouge », conclut le Varois qui ne se dit par ailleurs pas inquiet par rapport aux risques cardiaques soulignés par
Willy Sagnol.
Pourvu qu’il ait raison...
tout du même niveau... ”