L’hippodrome de Cagnes se déconfine peu à peu
Chevaux et hommes ont cohabité sur le site pendant ces deux derniers mois. Une ambiance de village s’est créée. Les entraînements ont perduré pour préparer les chevaux au meeting d’été
Ici, les chevaux sont trois fois plus nombreux que les hommes. Et pendant ces deux mois de confinement, la vie a suivi son cours. A quelques détails près. Mardi 16 mars, les grilles de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer ont été fermées. Aucune personne extérieure n’a pu y pénétrer pendant 55 jours.
« On s’y était fait »
Un gardien a surveillé l’endroit 24 heures sur 24, toutes les personnes confinées à l’intérieur étaient recensées et 95 % d’entre elles dormaient sur le site. «On était comme dans un village », confie Jean-Charles Feron, entraîneur et driver depuis 24 ans. Et maintenant que le pays se relève progressivement de cette crise sanitaire, l’hippodrome commence à se réveiller et à préparer les courses qui ont redémarré lundi. L’homme fait le bilan : « On s’y était fait » . L’ambiance y était bonne même si les contacts entre la quarantaine de personnes restées sur place se sont faits rares. « Les gestes barrières n’ont pas été difficiles à appliquer sur les soixante hectares. On est tous à l’écart les uns des autres », admet Alain Le Tutour, le directeur général de l’hippodrome.
« L’hippodrome n’est pas en friche »
Ne sont restés sur place que les entraîneurs qui sont là à l’année, une poignée d’employés du site et les 140 chevaux sédentaires. « Certains sont partis au pré avant le confinement ». pas chômé.
« Au niveau du travail ça n’a pas changé grand-chose. On se devait d’être prêt pour la reprise », développe Jean-Charles Feron. Dans le centre d’entraînement, certains chevaux marchent sur des tapis de course, d’autres rentrent dans leur box.
Les pistes sont encore calmes. « L’entretien du site et des pistes à cette période, c’est du boulot ! Mais on y est arrivé, l’hippodrome n’est pas en friche », se réjouit le
Les autres n’ont