Sodexo : « A nous de trouver des solutions »
À Sophia Antipolis et ses environs, Sodexo assure la gestion de quinze restaurants dont cinq seulement sont restés ouverts pendant la période de confinement. L’entreprise spécialisée dans la restauration d’entreprise mais également dans les services de qualité de vie en général, a largement été impactée par cette crise sanitaire mondiale. Et son activité sur la technopole n’a pas été épargnée. Ici et là, ses collaborateurs ont su s’adapter autant que possible pour limiter les dégâts. Mais également se réinventer et trouver d’autres moyens d’accompagner leurs clients. Le restaurant du Bioparc, à Biot – anciens locaux de Galderma –, en est le parfait exemple. « Nous sommes amenés à nous réinventer, souligne Valérie Carlier, directrice régionale Paca pour le segment entreprise de Sodexo. Et on le sait, même lorsque la situation va redevenir normale, la fréquentation de nos restaurants en entreprise va baisser. À nous de trouver des solutions. »
Services complémentaires
Ces solutions dont parle la responsable régionale commencent déjà à fleurir. Notamment sur le Bioparc dont le restaurant n’a pas fermé même pendant le confinement. « Notre client nous a demandé de poursuivre notre activité car des salariés ont continué à venir travailler, poursuit Eric Gineste, directeur régional de comptes dans le service de la qualité de vie. Mais on est passé d’environ 150 à 35 repas par jour. Pour optimiser les coûts et ainsi continuer de garantir la qualité de nos prestations, nous avons, avec le responsable du restaurant, imaginé de nouveaux services qui risquent de perdurer dans le temps. »
Mise en place d’un service d’épicerie avec des produits de première nécessité, vente à emporter le soir avec précommande dans la journée et enfin service de livraison à destination d’autres sites de la technopole dont la restauration d’entreprise n’a pu être assurée pendant la période de confinement.
« L’idée, c’est d’accompagner nos clients en optimisant notre activité, reprend Eric Gineste. Cela permet de diminuer nos pertes et ainsi de diminuer les factures de nos clients. Et c’est quelque chose que l’on va poursuivre car ça répond à un besoin. Cette situation exceptionnelle va, de facto, impliquer un changement de nos modes de consommation. Et le télétravail, qui va se développer, est un parfait exemple. »