: « Ça y est ! On respire, on revit »
mes premières proies (rires). Il ne s’attendait pas à ce que j’arrive, à force de patience, à sortir de petits poissons. Mais j’y arrivais ! Depuis, la passion ne m’a jamais quitté ».
Intarissable dès lors qu’on aborde le sujet, Martial reprend ses habitudes et raconte ses plus belles prises : « 75 pièces l’an dernier. Et une dorade de 7,8 kg et 70 cm ! » Alors, ça mord plus que d’habitude grâce à la trêve forcée ?
« Ni plus ni moins, rien de significatif en tout cas », analyse l’amateur-expert qui privilégie des parties de quatre heures l’après-midi et le soir, à la fraîche, nettement plus “rentables”.
« Déjà un loup et une dorade »
« Aujourd’hui je n’ai eu que deux touches, mais ce lundi, j’ai déjà sorti un loup et une dorade », se réjouit le Cannois.
Ce retour dans la “vraie vie”, c’est comment ? « Ça y est ! On respire, on revit. Sentir les embruns, les parfums de la nature. Ça n’a pas de prix. Au bout de trois semaines, j’ai craqué, fallait que je sorte absolument, que je prenne l’air. Ma femme adore rester à la maison. Moi, d’habitude, je fais de longues marches d’au moins deux heures par jour… J’ai respecté la règle, mais ça m’a coûté, nerveusement ». Pourvu que cela reste un mauvais souvenir. Demain, histoire de varier les plaisirs de Martial (qui est aussi chasseur), c’est cueillette de champignons au programme. À 80 km de là, mais il se gardera bien de vous dire où…