Les chasseurs à l’affût des évolutions de la faune
Durant la période de confinement, les animaux ont évolué en toute quiétude au coeur des forêts, garrigues et autres campagnes, soudain désertées par les hommes. D’aucuns ont même aperçu des chevreuils, des sangliers, en famille, renards et lapins de Garenne s’approcher de leur domicile et entrer dans leur jardin.
À la veille du déconfinement, décomplexé, n’avons-nous pas vu un sanglier déambuler nuitamment sur la Croisette !
Gilbert David, le président de l’association des chasseurs de Saint-Cézairesur-Siagne
a, lui aussi, constaté ce phénomène dans sa commune de l’arrièrepays grassois. « À Saint-Cézaire, la chasse débutera en septembre. Il n’y a jamais eu de tirs de printemps ou d’été comme cela est le cas dans certaines régions. C’est très difficile à organiser et la nature doit aussi reprendre ses droits. C’est bien ainsi. Cela montre aussi que nous, les chasseurs, respectons le milieu et la faune. »
Pour certains animaux, le confinement n’a rien changé
Gilbert David a, en revanche, constaté que certains oiseaux migrateurs se font plus rares, telles les grives et les palombes. Et le confinement n’y a rien changé. Le milieu évolue et la pollution a fait disparaître certains « amis des jardins », comme les hérissons, crapauds, chauves-souris et hirondelles qui se nourrissent essentiellement d’insectes. Certains oiseaux sont en revanche plus présents. On peut ainsi admirer le vol majestueux des hérons et des corbeaux. Les mésanges, moineaux et pigeons ramiers sont aussi de retour.