24 mai 1970 : Notre-Dame de l’Assomption inaugurée
De quoi parlait-on au pied du Fort Carré ? Sensiblement des mêmes choses qu’aujourd’hui...
De quoi parlait-on, il y a cinquante ans, à Antibes et Juanles-Pins ? Sensiblement des mêmes choses qu’aujourd’hui...
24 l’Assomption mai : N-D de au firmament
Ce n’est pas tous les jours que l’on inaugure une nouvelle église. Voici quasiment 50 ans que NotreDame de l’Assomption, route de Grasse, a été consacrée. L’occasion de suivre de près le déroulement, pas à pas, d’une cérémonie peu commune. fraîchement sorti de terre, l’édifice moderne a été le théâtre de plusieurs manifestations. Elles ont commencé avec, le vendredi, une veillée aux reliques suivie de la bénédiction de l’eau grégorienne. C’est l’eau lustrale avec laquelle on procède à la bénédiction. On y ajoute un peu de sel, symbole de vie et de fécondité. Lors de la veillée, les grains d’encens également ont été bénis, ainsi que les nappes de l’autel. Le lendemain, samedi, après une messe matinale, un déjeuner a été offert par le clergé aux entrepreneurs qui ont participé à l’édification de l’église et à son aménagement. Puis, à 17h30, la cérémonie présidée par Monseigneur Jean Mouisset, a débuté. L’évêque de Nice a tout d’abord béni les murs extérieurs du bâtiment, en présence des représentants de la Ville et de nombreux fidèles. Puis, la foule a pénétré à l’intérieur de l’église, juste après le clergé. Là, sous la grande nef, Monseigneur Moisset a procédé à la lustration des murs intérieurs, de l’autel et du sol. Un rite immuable, suivi par un émouvant recueillement des fidèles. Puis, ce fut le moment de la consécration des douze croix autour de la nef, du choeur et de la table d’autel dans laquelle l’évêque a scellé les reliques. Quelles sont ces reliques ? On ne sait pas. L’article ne le précise pas. Dans son homélie, le représentant de l’Église a salué les artisans de cette oeuvre, « signe d’un christianisme qui veut demeurer et qui ne le peut qu’en s’approfondissant. » Et, c’est ainsi que la jeune Notre-Dame de l’Assomption a été consacrée.
24 un mai : un clou, mais clou d’argent
Il y a cinquante ans, déjà, l’absence d’animation à Juan-les-Pins était pointée du doigt. Le festival international du bridge vient de s’achever. Cela a été un grand succès. Une réussite qui fait ressortir encore plus cruellement le manque de manifestations, surtout avant la saison estivale qui s’annonce prometteuse. Dans un billet,
Bernard Vadon, avec humour, va au-devant des critiques : on va encore lui reprocher de toujours taper sur le même clou. « Qu’importe finalement si la preuve est faite que le clou est d’argent ! »
25 capitale mai : Juan, de la pétanque
Attention, Antibes n’est pas la plaque tournante, mais la capitale de la pétanque ! On le clame bien fort, au lendemain du concours fédéral annuel organisé par l’Amicale Bouliste de la Pinède qui a rassemblé 79 triplettes. Le prix est très couru. Et ce succès prouve la vitalité de l’Amicale qui compte près de 300 membres. Il faut dire que les parties de pétanque sous les pins, à côté de la grande bleue, il y a pire comme destin. Là, heureusement, rien n’a changé.