Pas le podium dont il rêvait...
Cette fois, il a bel et bien vu le drapeau à damier dans ce jardin qui lui tournait ostensiblement le dos jusque-là. Hier soir, Charles Leclerc est allé au bout du Grand Prix de Monaco. Le virtuel, pas le vrai, hélas contraint de passer son tour. Guère verni à domicile depuis , en F puis en F, le pilote de la Scuderia Ferrari, devenu un crack du simracing durant le confinement, tenait à conjurer le sort. Objectif atteint, avec un podium à la clé. Mais pas de victoire pour celui qui avait remporté deux des cinq étapes précédentes des F Esports Virtual GP Series, e derrière George Russell (Williams) et Esteban Guttierez (Mercedes). En retrait au départ (e) après des qualifications pluvieuses, il voit d’entrée l’Anglais déchaîné s’échapper irrésistiblement sur une piste asséchée. Son pit-stop accompli dès le e des tours n’inverse pas la tendance. Au contraire... Englué dans le trafic, le voilà qui encaisse deux pénalités. Avec des pneus « medium » fatigués, impossible de résister à l’assaut du Mexicain dans l’ultime boucle. Le top final est complété par Alex Albon (Red Bull) et un certain Arthur Leclerc (Ferrari), hélas écarté de la course au podium après une tentative de dépassement pas très catholique de Lando Norris (McLaren) à Sainte-Dévote.
✔ FORMULE : ARTHUR, FRANGIN TAQUIN.- « C’est la première fois qu’un Leclerc termine une course à Monaco. Désolé, Charles ! » Une heure avant de prendre le volant de la seconde Ferrari au côté du grand frère, Arthur Leclerc, successivement e et vainqueur des deux courses virtuelles de F disputées en lever de rideau, n’avait pas résisté à la tentation de balancer une petite pique au micro de Canal + Sport. Le nouveau pensionnaire de la Ferrari Driver Academy s’était déjà illustré lors de l’étape de Bahreïn en réussissant le doublé. Hier, son ancien coéquipier en F allemande, le Grassois Théo Pourchaire, a lui gravi pour la première fois le podium : e de la C.