Princesse Stéphanie : « C’est un honneur de pouvoir aider »
Fight Aids a été la première association, dès , à utiliser des tests sérologiques pour dépister le VIH. Aujourd’hui les bénévoles apportent leur expertise ?
En effet, le gouvernement nous a sollicités. C’est très flatteur et c’est un honneur de pouvoir aider. Cela prouve que nous sommes compétents, et que ce que nous avons réalisé par le passé a été remarqué. Nos bénévoles sont formés depuis longtemps à pratiquer ce genre de test. Aujourd’hui, on donne un coup de main à la Croix-Rouge et au gouvernement.
Votre association accompagne des personnes vivant avec le VIH, sujettes à être plus vulnérables. Cette période leur a-t-elle causé beaucoup de stress ?
Heureusement, les personnes séropositives n’ont pas été plus touchées que les autres par cette pandémie. Elles se sont protégées très vite et ont suivi strictement les règles du confinement. Des réflexions sont lancées aussi vis-àvis de leurs traitements rétroviraux, qui, peut-être, freinent ou affaiblissent le Covid. C’est une piste. Mais pour nos affiliés, c’est l’isolement qui a été le plus difficile. Nous ne pouvons toujours pas les recevoir à l’association. Cela a causé beaucoup de souffrances morales.
Plus prosaïquement, le gala qui permet chaque été de récolter les fonds ne pourra pas avoir lieu en juillet. Comment allez-vous faire pour maintenir les finances de Fight Aids ?
J’espère que les gens continueront à être généreux, même si, dans cette situation de crise, beaucoup auront d’autres priorités financières. Mais notre association est vraiment dans le besoin pour continuer à aider les gens et faire tourner la Maison de vie. Aujourd’hui, nous espérons trouver des solutions et avoir de généreux donateurs à nos côtés.