Handiplage : rendez-vous en juillet pour en profiter
Les usagers de la structure de la Salis vont devoir encore patienter plusieurs semaines avant de pouvoir la fréquenter. Le CCAS mène actuellement une réflexion pour les accueillir en sécurité
Plage dynamique. Une obligation qui semble difficilement compatible avec la notion de mobilité réduite. De fait. Et au vu de la météo, l’attente quant à l’ouverture de l’handiplage s’avère on ne peut plus forte à Antibes. Alors, c’est pour quand le grand retour à la Salis ? « Il va falloir attendre juillet, nous envisageons une ouverture au 3 », indique le directeur du Centre communal d’action sociale, Daniel Meiffret qui, bien évidemment, évoque cette possibilité au conditionnel – l’évolution des mesures et du virus restant difficilement prévisibles. Pour autant, une réflexion d’ampleur est engagée depuis deux semaines par les services pour repenser l’accueil du public.
Moins d’usagers
Si le protocole n’est pas encore totalement arrêté, il est envisagé d’ouvrir de manière plus restreinte l’espace. « D’une quarantaine de places, on pourrait passer à une vingtaine », souligne le directeur qui précise : « Cela s’accompagnerait d’une nouvelle habitude à prendre : réduire le nombre d’accompagnants. » En clair, il semble difficilement envisageable que Jessica, 32 ans, accompagne Jean, son père de 64 ans, aux côtés de ses pitchouns, Louis et Garance, 3 ans.
Moins de temps
Histoire que chacun puisse obtenir son moment de détente, il est également question de travailler sur un nouveau découpage de temps : « Nous réfléchissons à un système de demi-journées. »
Réservation de mise
À ce titre, il serait donc question – comme pour de nombreux services désormais – de passer par l’étape de la réservation en amont via, notamment, un standard téléphonique. Une manière de fluidifier la fréquentation « et de garantir à chacun un transat ».
Limiter les contacts
Dans notre ère où la distanciation physique devient la nouvelle règle de vie en société, le CCAS a pris les devants en faisant l’acquisition d’un lève-personne : « Cela permettra aux équipes de limiter le contact physique pour installer les usagers sur le tiralo. » Parallèlement des masques de snorkeling – les fameux qui ont été prisés par les soignants au début de l’épidémie – ont été achetés pour les handiplagistes.
Travail d’équipe
Si ces dispositions se retrouvent appliquées, cela signifie-t-il l’action d’une équipe réduite sur le site ? « Elle serait sensiblement de la même taille que l’an passé », soutient le directeur qui affirme : « Moins d’usagers ne serait pas synonyme de moins de travail. Puisque la désinfection sera au coeur de l’action tout au long de la journée. »
Des interrogations ?
« Disons que nous avons 70 % des réponses à nos questions à l’heure actuelle », confirme Daniel Meiffret qui s’interroge : « Les usagers devront-ils porter un masque ? Qu’en est-il du balisage du sens de circulation pour les malvoyants ? Nous travaillons en lien avec le label national Handiplage pour offrir un été dans les meilleures conditions au public. »A noter : des travaux d’accessibilité ont été réalisés au niveau de l’abribus qui, l’été précédent, a pu être source d’obstacle. Rampe d’accès et espace délimité devront donc permettre d’arriver sous son parasol en toute sécurité.