Nice-Matin (Cannes)

Libre dérive : inclinaiso­n sans limite imaginaire

Initialeme­nt installée à Antibes jusqu’en mars, l’exposition Libre dérive de l’artiste George Sculpteur prolonge le plaisir jusqu’en juin aux Arcades

- PROPOS RECUEILLIS PAR V. S.

Contrariée avec la propagatio­n du virus, l’exposition Libre dérive reste installée plus longtemps que prévu à Antibes. Jusqu’au 13 juin, George Sculpteur propose ses oeuvres variées adaptées selon le lieu. Avec quelques particular­ités dans la cité des Remparts…

L’exposition se nomme Libre dérive, doit-on l’interpréte­r comme une absence de ligne directrice ?

Il y avait surtout l’envie de faire un parcours dans tout le départemen­t pour présenter mon travail dans différents lieux, de Tourrettes-surLoup à Antibes en passant par Mougins. Les personnes qui vont venir ne vont pas trouver la même exposition d’une ville à l’autre. Ma réflexion change, les choses évoluent. Je travaille en fonction de mon ressenti par rapport au lieu. J’aime bien me surprendre et surprendre le visiteur.

Sur quels supports travaillez­vous ?

La partie principale c’est la sculpture mais j’utilise tous les médiums qui me tombent sous la main. Selon les exposition­s je peux faire du coloriage inachevé (), des peintures… Je travaille le bronze, je crée des petits personnage­s fictifs appelés « doodles ». Au début, j’en avais trois en cire. À Antibes on peut les voir terminés. J’ai commencé à travailler sur ces personnage­s en partant de la poupée en chiffon. Je prends cette base de travail et je viens intégrer des boutons pour les yeux, des fermetures éclairs, des coquillage­s… ça parle du voyage avec plein de petits symboles. Ça entraîne une émotion : soit on a un coup de coeur, soit on les déteste.

Quelles sont les spécificit­és à Antibes ?

J’ai travaillé sur des nouvelles oeuvres, à Antibes il n’y a que de la création. Le lieu est magnifique, il y a de l’espace. Il faut savoir le remplir mais on se dit : « Quelle belle salle de jeu ! « (sourire) J’ai travaillé sur trois aciers découpés qui font quatre mètres par trois, ça se place très facilement. J’aime bien travailler sur de l’art compréhens­if pour que ça plaise à tout le monde, des petits aux plus grands. 1. Série de toiles coloriées mais non terminées.

■ Exposition Libre dérive, 18 boulevard d’Aguillon. Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h.

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(Photo V. S.) George Sculpeur expose jusqu’à fin juin aux Arcades

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