Nice-Matin (Cannes)

Se refaire une beauté… pile-poil le bon moment !

Depuis que les portes de son institut sont à nouveau ouvertes à Saint-Raphaël, Charlotte Dumont renoue avec sa fidèle clientèle, en quête de bien-être, de petits plaisirs et de lien social

- N. PASCAL

Ce n’était peut-être pas la priorité du déconfinem­ent, c’est pourtant un passage obligé pour de nombreuses personnes en quête de bien-être, de lien social et de petits plaisirs à nouveau autorisés. À en juger par le carnet de rendez-vous de Charlotte Dumont, bien rempli pour les premières semaines post-confinemen­t, on imagine que l’étape était nécessaire, voire vitale pour beaucoup.

« Ce sont des femmes à 90 % je dirais, et presque toutes des fidèles sur qui je peux compter pour me remettre au travail, s’enthousias­me la gérante de l’institut Affinéa, avenue Victor-Hugo à Saint-Raphaël. Elles viennent très souvent pour plusieurs soins que moi et des intervenan­tes proposent, au sein de l’institut : épilation, amincissem­ent et soins anti-âge. » Un soulagemen­t pour cette jeune femme de 30 ans, passionnée par son métier, qui n’a eu d’autre choix que de fermer pendant le confinemen­t : « J’en ai profité pour retravaill­er les prospectus et mettre en place le site web. Mais avant même de rouvrir, j’ai reçu de nombreux coups de fil pour réserver une place ! »

Clientes solidaires

Alors, verdict, depuis le 11 mai : comment les a-t-elle retrouvées, ses clientes fidèles ? « Pressées de revenir, déjà ! Notamment pour celles qui ont dû interrompr­e leur cure. Beaucoup ont pris un peu de poids pendant le confinemen­t, concède à demi-mot Charlotte Dumont. Mais j’ai toujours aussi peu d’hommes, en revanche ! »

En attendant de voir peut-être un peu plus de ces messieurs, probableme­nt timides, la responsabl­e enchaîne les épilations, soins minceur et anti-âge. Avec une attention toute particuliè­re et renforcée en raison de la pandémie. « J’ai toujours les mêmes habitudes de travail, à ceci près que l’on porte masque, lunettes de protection et gants. C’est un peu plus contraigna­nt, mais on s’y fait, sourit-elle, entre deux coups de téléphone. Je dois aérer entre chaque patiente, entre 15 et 20 minutes. Ainsi, personne ne se croise et l’air est renouvelé. Il faut aussi nettoyer de fond en comble la cabine à chaque fois, ainsi que le linge. C’est plus de travail que d’habitude, pour moins de clientes à la fin de la journée… » Ce n’est pas tant un gros souci pour la jeune femme qui a élargi la plage horaire et travaille plus. « Je me suis réorganisé­e. Je suis bien aidée par les clientes qui ont compris et respectent les nouvelles règles. De plus, elles se montrent solidaires : beaucoup d’entre elles n’hésitent pas à prendre des cures, des soins, des produits supplément­aires. “Il faut que tu travailles, que tu gagnes de l’argent”, me disentelle­s ». La meilleure marque de reconnaiss­ance !

 ??  ?? Épilation demi-jambe, soins du visage... La jeune femme a recommencé à beaucoup travailler dès la réouvertur­e de son institut. Et tout cela malgré quelques nouvelles règles contraigna­ntes mais indispensa­bles. (Photos Philippe Arnassan)
Épilation demi-jambe, soins du visage... La jeune femme a recommencé à beaucoup travailler dès la réouvertur­e de son institut. Et tout cela malgré quelques nouvelles règles contraigna­ntes mais indispensa­bles. (Photos Philippe Arnassan)

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