Nice-Matin (Cannes)

« A  ans, je bricolais la Dauphine de mon père... »

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Le losange crée une tension, une aimantatio­n en même temps qu’une connivence. Il capte le regard sur les circuits, dans les lacets du col de Bleine et devient hypnotique lorsqu’il entre à Beaubourg.

La vocation naît avec la Dauphine

Le logo lumineux, signé par Vasarely a trôné au centre Pompidou lors d’une rétrospect­ive organisée en 2019. Le père de l’art optique avait redessiné en 1972 le fameux losange. Et ce logo a aussi accompagné des carrières passionnée­s. « J’avais tout juste 7 ans et déjà je bricolais la Dauphine de mon père. C’est pendant ces dimanches à Saint-Jacques à Grasse que j’ai fait le souhait de devenir mécanicien et pilote de voitures de course. Renault est à jamais dans mon coeur », raconte Jean-François Rebuffo. Ce mécanicien préparateu­r s’anime pour rappeler encore « La légende de Renault en Formule 1 », s’incline devant « le meilleur motoriste ». L’esprit Renault l’anime indéfectib­lement. « J’ai encore récemment préparé, pour le Camel Trophy une 4L », lâche-t-il. Passion et loyauté s’entremêlen­t également pour le président du Club Alpine Côte d’Azur qui fut pendant 25 ans agent Renault puis Alpine à Antibes. Gilbert Chastel se classe comme « fidèle » et le prouve en alignant une fringante petite écurie de Renault et Alpine. Lui qui a connu les R8, R12 Gordini, les A310 l’avoue : « Je roule avec toutes mes voitures, j’ai même conservé une R11 turbo, une Mégane Coupé ». Mais son péché mignon, c’est l’une des premières Alpine A106. «Avec le 1600S et non pas le moteur de la 4L.Quand on a goûté à une Alpine... on est pris », glisse-t-il.

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Le coeur des passionnés Renault, ici ceux du club de la Côte d’Azur au Rouret penche vers Alpine.(DR)

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