Nice-Matin (Cannes)

Norman Nato : « Ça fait du bien de retrouver des sensations réelles »

- PROPOS RECUEILLIS PAR G. L.

Norman Nato, votre retour en piste post-confinemen­t, c’était forcément à la Sarrée et nulle part ailleurs ?

Oui, j’y suis retourné dès la première semaine, seul, puis le vendredi  mai et encore ce mercredi avec Stoffel (Vandoorne). Comme de nombreux pilotes du coin, j’ai débuté là-haut. En ce qui me concerne, c’était même sur le parking situé à côté, près de la fabrique de parfums. À l’époque, je n’avais pas encore la taille minimum (, m, ndlr) pour sillonner le circuit.

Alors, ce nouveau départ ?

Après autant de temps passé uniquement derrière le volant d’un simulateur, ça fait du bien de retrouver des sensations réelles. Vraiment ! Le premier jour, je me suis remis dans le bain physiqueme­nt. Ensuite, l’esprit de compétitio­n reprend le dessus illico. Puisque Stoffel utilise mon châssis KZ ( cc à boîte de vitesses), on fait une séance chacun, à armes égales. De quoi se pousser mutuelleme­nt à améliorer nos chronos.

Justement, quel est votre temps de référence sur le tracé dem?

Mon record, c’est ’’. Pas trop mal... D’un jour à l’autre, il peut y avoir des variations liées à la températur­e et à l’état de la piste. Mais, bon, je ne roule pas pour devenir le « king » de la Sarrée. L’objectif, c’est d’entretenir les automatism­es et de s’amuser entre potes.

En quoi appréciez-vous cette piste particuliè­rement ?

D’abord, elle est très technique. Beaucoup de virages différents, peu de lignes droites... Si vous allez vite à la Sarrée, vous irez vite partout. Et puis, même si quelques améliorati­ons ont été apportées, elle a un côté « old school » assez sympa, avec ses changement­s de goudron, ses bosses ici et là, ses vibreurs cassés. En un mot, j’adore !

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