Label Confiance sanitaire : et maintenant, les restos !
Après les commerces, deux restaurants viennent à leur tour d’obtenir l’appellation garante du respect de règles de sécurités face au Covid-19 et d’une reprise sereine de leur activité
Deux restaurants du centreville viennent de décrocher le label Confiance sanitaire : Chez les garçons (1, rue Niepce) et Daily ric (32, rue Hôtel-des-Postes). Plus qu’une charte liant la Ville aux établissements récipiendaires, ce label, initié par la municipalité, affiché à l’intérieur et sur la devanture, est le gage du respect par l’entreprise des règles de sécurité sanitaire. Ce qui lui garantit la reprise sereine de son activité économique sur la base de la confiance et du sérieux face à la lutte contre la pandémie liée au coronavirus.
Christian Estrosi arrive Chez les garçons, Sam Amar et Fabien Gerot. Deux jeunes qui orchestrent désormais leurs bowls, salades et gourmandises sur 25 m2 revisités : « À cause de la distanciation, on perd de 10 à 12 couverts, soit environ la moitié, on a enlevé le coté cosy du canapé, ôté les coussins pour faciliter le nettoyage, au coin des tables on a posé des QR codes [code-barres pour la commande], on garde les plats à emporter et la livraison à domicile. Il y a du gel, des masques, des visières… »
S’il n’est pas draconien, le cahier des charges imposé par la Ville n’en demeure pas moins rigoureux. C’est le prix à payer pour que les entreprises puissent tranquilliser les clients et éviter la reprise de l’épidémie. « Nous avons voulu préparer chaque acteur de l’économie aux phases du déconfinement, argumente Christian Estrosi. Ainsi, le consommateur se dit qu’il peut venir consommer en toute sérénité. »
Cohabitation avec les vélos
Au Daily ric, même intégrité sanitaire déclinée par Éric Dalbera, gérant, et Audrey Brossard, manager. Des parois de protection transparentes ont été placées entre les tables, on obéit à un sens de circulation, on entre masqué, on se lave les mains, on n’est plus aussi proche qu’avant la maladie… Mais tout cela se solde par des tables en moins : « On perd 40 places sur 70 et dehors, on passe à 10 couverts au lieu de 18 », informe Audrey. Un déficit qui active les méninges des deux responsables. Suggestion de l’un d’eux : « Ne pourrait-on pas installer quelques tables entre les arbres en pots sur la partie neutre de la piste cyclable, sans gêner le passage des vélos ? » Un peu d’animation sur la chaussée sans gêner la petite reine. Pourquoi pas ? Les élus présents, Rudy Salles, adjoint au maire, et Franck Martin, conseiller municipal, ont trouvé l’idée intéressante. Elle va être étudiée de près. Et peut-être dupliquée ailleurs.
Ruhl plage aussi
Après ces deux restaurants, inaugurant la liste des commerces de bouche, c’est Ruhl plage, le premier établissement balnéaire niçois, qui a obtenu à son tour le label, samedi.
À ce jour, on en est à 350 établissements labellisés et près de 60 visites de conseil qui déboucheront à court terme sur des délivrances de certificat : Galeries Lafayette, Nicétoile, Forum Lingostière, les 21 Crédit agricole de Nice… Très bientôt, c’est la halle de la gare du Sud et sa trentaine de modules qui va recevoir le quitus sanitaire après audit (lire en page 6). L’attractivité des établissements niçois fortement impactés par le confinement et une exploitation zéro, retrouve peu à peu ses marques…