Le marché prêt à décoller
Sur la Côte d’Azur, l’immobilier repart de façon spectaculaire. Les demandes affluent et les opportunités émergent
Après deux mois de disette pour les professionnels de l’immobilier, le marché reprend des couleurs sur la Côte d’Azur. S’il est encore difficile de définir avec précision l’impact de la crise du Covid-19 et ses conséquences économiques sur l’activité immobilière, les professionnels voient la demande affluer depuis le 11 mai, aussi bien en matière de logements, que de surfaces commerciales et de bureaux. Feu de paille ou reprise durable ? Benjamin Mondou, président de Century 21 Lafage Transactions, décrypte les tendances actuelles et nous éclaire sur les perspectives à envisager pour le marché de l’immobilier sur la Côte d’Azur.
Pas de krach immobilier en vue
Un déconfinement en fanfare pour l’ensemble des professionnels de l’immobilier. « Depuis le 11 mai et la fin du confinement, on constate que le marché du logement repart assez fort avec un niveau de demandes comparable à ce que nous connaissions avant la crise », se réjouit Benjamin Mondou, spécialiste de l’immobilier azuréen. Malgré les deux mois de confinement marqués par l’arrêt brutal de la chaîne de transaction, le marché de l’immobilier sur la Côte d’Azur a tenu le choc. « Soulagé mais prudent » , le président des agences Century 21 Lafage Transactions s’appuie sur un ensemble de facteurs positifs pour croire en une reprise durable. « La reprise est au rendez-vous alors qu’il n’y a pas d’évolution significative des prix. On anticipe également le retour des clients étrangers dès le 20 juin avec, déjà, des demandes qui affluent du monde entier. La Côte d’Azur continue de susciter l’intérêt de toutes les catégories d’acheteurs », souligne le spécialiste.
Vers une baisse des prix sur les surfaces commerciales ?
« De nombreux commerçants et chefs d’entreprise ont subi cette crise de plein fouet, notamment les restaurateurs qui ont dû fermer depuis près de 2 mois et demi », rappelle Benjamin
Mondou. « Au niveau des hôtels, restaurants, cafés, la demande est repartie à la hausse mais les acheteurs se montrent encore frileux et cherchent à tirer les prix vers le bas. On constate en revanche un regain d’intérêt pour les bureaux de tabac, qui eux sont restés ouverts durant le confinement ».
Peut-on dès lors envisager une baisse des prix sur certaines surfaces commerciales ? « Les professionnels préfèrent vendre moins cher que de ne pas vendre du tout. Il y aura sans doute de belles opportunités à saisir dans les mois à venir», concède-t-il.
Après trois semaines de déconfinement et une reprise en fanfare de l’activité, les professionnels de l’immobilier semblent désormais enthousiastes quant à la capacité du marché à se redresser. « Si la reprise se confirme à ce niveau, on peut réaliser une belle année 2020 », sourit le spécialiste de l’immobilier azuréen.