Le maire de Nice dénonce l’agression d’un gendarme dans la vieille ville
Les faits, dénoncés par Christian Estrosi dans un communiqué hier soir et qui n’ont pu être recoupés, se sont déroulés dans le VieuxNice, dans la nuit de vendredi à samedi. Un gendarme, qui n’appartient pas au groupement des Alpes-Maritimes, a été molesté, rue de la Préfecture. Il n’était pas en service, lorsqu’il a été, selon le maire de Nice, « pris à partie par plusieurs individus ».
Ce gendarme aurait reçu de multiples coups au visage, mais aussi au ventre. Il aurait ensuite décliné ses qualités et ses fonctions auprès de ses agresseurs. Pas de quoi les calmer, au contraire. Selon la Ville, les agresseurs « en réponse l’ont menacé avec un couteau ». Le gendarme a « sorti son arme sans en faire usage et les agresseurs ont pris la fuite ».
Au moment de l’agression, un témoin a prévenu la police municipale qui a activé le CSU, le centre de supervision urbain. «Le cheminement de fuite des individus a pu être déterminé et des équipages ont été renseignés », indique la Ville.
Les deux suspects interpellés
Un des agresseurs a été neutralisé dans la nuit par les agents municipaux et présenté à Auvare. Et au petit matin, hier, le second a été interpellé, avenue des Fleurs, là encore par la police municipale, précise le maire de Nice. Qui réagit : « Encore une fois, et je dirais malheureusement, je ne peux que déplorer cette violence grandissante commise à l’encontre de ceux qui assurent quotidiennement notre sécurité. » Et de poursuivre : «De tels actes sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté d’autant plus que s’attaquer à ceux qui exercent avec dévouement des missions de service public c’est s’attaquer à la République. » Christian Estrosi promet : «Jeveux assurer ce gendarme de mon entier soutien et de mon implication totale pour que les auteurs de ces actes inqualifiables soient le plus sévèrement punis. »