Nice-Matin (Cannes)

Un certain « laisser-aller » du côté des incivilité­s

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Lorsqu’il s’agit de propreté et d’incivilité, impossible de ne pas passer par la case poncif. Bref, on ne vous apprend rien : pour que la ville soit plus propre, il faut que chacun y mette du sien. Un principe simple comme bonjour qui, pourtant, chaque été, a besoin d’être rappelé. Et cette saison un peu plus semble-t-il à l’heure du déconfinem­ent…

Le maire regrette un certain « laisser-aller » dans les comporteme­nts avec, notamment, un pic de dépôts sauvages. Et des effectifs réduits qui ont eu plus de travail pour moins de bras. Ce qu’il en est actuelleme­nt ? « Depuis le 15 juin nous sommes à notre prestation maximale », indique Khéra Badaoui, adjointe en charge de la propreté urbaine et des espaces verts : « Les balayeurs sont présents jusqu’à minuit trente sur les coeurs de ville, la Promenade du Soleil est également nettoyée au quotidien. La brigade d’interventi­on rapide tourne dans le vieil Antibes et la Brigade anti-incivilité est également sur le terrain. » Histoire d’éviter de voir le sol de la cité se joncher de mégots, l’adjointe rappelle que « 5000 cendriers de poche seront distribués sur les plages par les saisonnier­s » et que les poubelles de la commune ont toutes été équipées pour recevoir les cigarettes écrasées.

Durant la réunion, une voix s’est élevée pour défendre les intérêts des restaurant­s et limonadier­s du Carrefour de la Joie de Juan-les-Pins. La problémati­que ? Le nouvel horaire de la mise en route de la piétonnisa­tion. Inédit. Puisqu’il a été fixé à

 h  – contre  heures les étés précédents. Et cela ne semble pas faire l’unanimité. Devant les arguments énoncés, le maire fait les gros yeux :

« J’ai reçu une pétition pour me demander de retarder l’heure de fermeture du coeur de Juan. Et maintenant vous me dîtes que cela n’est pas idéal ? » Visiblemen­t, les signataire­s de la pétition et les auteurs des doléances demandant un retour à la normale s’avèrent en désaccord. « Je ne suis pas contre changer à nouveau l’horaire, mais il faut que vous vous mettiez tous d’accord entre vous d’abord », explique le maire qui comprend que le consensus ne fera pas l’unanimité. De plus, les bornes ne seraient pas toutes levées à  h . Ne respectant pas ainsi l’arrêté municipal. Interrogat­ion faite à la police municipale, il s’agit là d’un délai nécessaire pour relever les bornes une à une. Histoire de jouer la ponctualit­é, le premier magistrat indique : « On va changer l’arrêté et faire en sorte que les bornes commencent à être levées à partir de

 h . Un quart d’heure plus tard, la zone sera entièremen­t piétonne. »

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