Au menu : renforts saisonniers, pickpockets et grabuge sur sable fin de la station juanaise
La délinquance ? En baisse de 30 % sur la commune d’Antibes-Juan-lesPins. Phénomène logique au vu des semaines de confinement aussi bien vécues par les auteurs de méfaits que leurs potentielles victimes. Et comme le souligne le maire Jean Leonetti : « Cambrioler quand tout le monde est chez soi, c’est quand même plus compliqué. » Pour autant, les vols avec effraction ne seront pas le seul point d’intérêt des forces de l’ordre durant la saison. Preuve en est avec les sujets abordés hier lors de la première réunion sécurité-propreté.
◗❘ Les renforts sont arrivés
Samedi dernier l’a prouvé : l’ambiance tendue de l’été dernier n’a visiblement pas quitté la pinède... Si les rixes l’an passé se sont multipliées dans le secteur, la crise sanitaire ne semble pas avoir éteint cette zone pouvant rapidement s’enflammer. Si certains imputaient cette atmosphère cocotte-minute à la présence des boîtes de nuit, il s’avère difficile de les pointer à nouveau du doigt cette saison : Covid oblige, elles n’ont pas encore rouvert leurs portes. Afin de prêter une attention particulière à l’endroit, des renforts saisonniers ont pris leur service en début de semaine. « Nous nous partagerons les effectifs CRS avec Cannes », indique le commissaire Jean-Robert Robin qui précise : « Ils arriveront dès samedi. » Une présence notamment renforcée par les militaires qui, ponctuellement, feront des rondes dans les rues de la cité.
◗❘ Les dangers de l’été
Outre les coups de soleil, les visiteurs et Antibois semblent devoir se méfier d’un autre danger cet été : des pickpockets bien entraînées. « C’est un groupe de trois filles qui, sans violence, se rapprochent d’inconnus dans la rue pour aider à porter les courses par exemple ou entamer une discussion et parviennent à dérober portefeuilles et téléphones », explique le commissaire Jean-Robert Robin qui alerte la population : « Faites attention. »
◗❘ Pas vraiment l’amour à la plage
Aux dires des professionnels du tourisme sur le secteur de Juanles-Pins, la plage publique ne semble pas être un lieu de sérénité tout au long de la journée : « Des jeunes arrivent par dizaines depuis la gare SCNF et s’installent. On se demande si la plage est vraiment publique quand on les voit. Surtout que l’arrêté municipal anti-chicha existe mais qu’elles sont bien là avec eux ! »
Sollicitées, les forces de l’ordre interviennent. Mais, au grand dam des plagistes voisins, le problème revient en boucle. Quelle est la solution ? Pour le commissaire JeanRobert Robin, il s’agit avant tout de faire usage de la dissuasion : « Il faut occuper le terrain. Cela sera la mission première des CRS à leur arrivée chez nous. »