Nice-Matin (Cannes)

Jean Tort, retraité actif

Rugby, archéologi­e, aviculture et randonnées, le désormais ancien éducateur sportif grassois ne chôme pas depuis sa retraite profession­nelle. Retour sur un riche parcours

- PROPOS RECUEILLIS PAR RUDY KOSKAS rkoskas@nicematin.fr

À63 ans, Jean Tort est connu dans tout Grasse et aux alentours. Après une trentaine d’années au service des sports de la ville, le natif de SaintGiron­s a pris une retraite méritée. Aujourd’hui, il n’a pas le temps de s’ennuyer avec le rugby et le comité départemen­tal 06 et ses différente­s passions. Découverte d’un homme discret connu de tous.

Vous venez de prendre votre retraite d’éducateur sportif mais vous êtes toujours actif dans le monde du rugby ?

Cette année, j’attaque ma e saison au service du rugby après avoir débuté en  au ST Girons Sporting Club en cadet, puis  ans en Reichel,  an en senior avant de porter les couleurs de l’US FOIX ( saisons). Pour des raisons profession­nelles, j’ai pris la direction de Saint- Dié dans les Vosges (animateur socio culturel  ans) ensuite à Grasse ( ans) comme éducateur sportif. Parallèlem­ent à mes activités profession­nelles, j’ai occupé différente­s fonctions sportives comme dirigeant, éducateur jeunes, entraîneur seniors. Et conseiller technique dans les Vosges de  à .

Quel est votre parcours en tant qu’éducateur ?

J’ai débuté à  ans en passant mes  degrés FFR, fait de nombreux stages de formations et de recyclages au sein de la FFR. Ensuite j’ai participé aux stages

Marciac de René Castagnon ce qui m’a permis de faire de belles rencontres et de côtoyer les Deleplace, Conquet, Devaluez, Quilis, Barriere, Villepreux, Herrero et consorts, une belle façon de suivre l’évolution de notre sport. Aujourd’hui, j’entraîne à Grasse les jeunes le mercredi après-midi et fais fonction d’éducateur conseil.

Et comme dirigeant ?

J’ai été responsabl­e de la formation et du milieu scolaire de  à  au sein du comité des Vosges. De  à , élu responsabl­e de la formation au

CD . Et de  à aujourd’hui, dirigeant au CD  au sein de la commission scolaire.

Les faits marquants de votre carrière pro ?

Le premier, c’est d’avoir été en , un pionnier de la balle ovale en France et auprès des scolaires dans les Vosges.  ans plus tard,   jeunes pratiquaie­nt en primaire et presque autant en secondaire. Par la suite à Grasse, d’avoir permis à des centaines de jeunes de découvrir le rugby en scolaire (, la saison dernière).

Votre meilleur souvenir en tant que coach ?

La fierté de voir des jeunes que j’ai entraînés, porter le maillot du XV de France et des Barbarians Français, d’autres sont devenus arbitres, ou conseiller­s techniques. Une façon de faire perdurer la passion de l’ovale.

Vous allez aussi à l’étranger promouvoir le rugby ?

Durant les vacances, j’amène toujours des ballons afin de faire connaître le rugby. Comme au Népal ou en Amérique Latine (Pérou, Argentine, Chili, etc.). Les jeunes étaient ravis de dompter les rebonds capricieux du ballon.

Il n’y a pas que le rugby dans la vie?

Hé non. Je me consacre également à l’aviculture avec l’élevage d’une race de poule particuliè­re : la Flèche naine ! C’est par plaisir et pour préserver cette race ancienne presque disparue. Il reste - éleveurs en France. J’adore l’archéologi­e et enfin les randonnées avec les amis dans les massifs pyrénéens ou à l’étranger.

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(Photo Dylan Meiffret) Jean Tort et son inséparabl­e ballon de rugby.

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