Dans mon village, on mangeait des chats
Philippe Pelaez. Éditions Grand Angle. pages. , €.
Sombre et dérangeante, cette oeuvre, qui se déroule entre les années et , et au titre très intrigant, offre une plongée dans les méandres de la délinquance juvénile. Le récit trace le destin violent et marginal qui attend souvent les pensionnaires des institutions spécialisés. Après avoir démasqué un boucher, notable local, qui vendait des pâtés prisés élaborés à base de… chats, Jacques, enfant d’une famille populaire et glauque, devient meurtrier pour sa propre survie, puis parricide par accident.
Il est envoyé dans un institut d’éducation surveillé. Là, il se fait rapidement une bande d’amis, une bande qui, une fois adulte, suivra la voie du grand banditisme. Et dont Jacques sera le leader charismatique.
Dans ce récit noir, pesant, malsain, Philippe Pelaez explore l’implacable et injuste aléa selon lequel l’enfance oriente notre destin d’adulte. P. Z.