3 points « noirs »
Si bien évidemment l’idée est de garder un oeil sur toutes les plages, certaines posent des problématiques récurrentes. Une situation bien souvent multifactorielle à en croire les services de la municipalité.
■ La Gravette
Un grand classique. Difficile d’envisager une saison sans voir la plage de la Gravette subir une fermeture temporaire. Ses « faiblesses » ? Très fréquentée et peu profonde, la zone est ceinturée par deux digues. Si la proximité du port Vauban peut jouer un rôle, tout commes les deux WC publics collés au sable, le « réseau très ancien » est scruté à la loupe. « Le pluvial se déverse à l’exutoire de la Tortue. Donc en dehors de la baignade. Mais selon les courants, la donne change. Ajoutez à cela la vétusté de l’infrastructure et également certains comportements inciviques… », indique Eric Duplay qui assure : « Des efforts ont été réalisés. Et cela se voit. On se bat sur ce secteur », souligne-t-il en dévoilant
tout l’enjeu de cette priorité : « À partir du moment où une plage est classée cinq ans d’affilée en qualité insuffisante, l’État peut demander l’interdiction de baignade (1) sur toute la saison suivante. Cela fait trois ans pour celle-ci. » Une amputation qui serait lourde de conséquence. L’épée de Damoclès reste en suspens près des remparts…
■ Le Ponteil
Depuis l’inondation survenue en 2018 dans le secteur – après une canalisation obstruée – la remise en service du pluvial se fait dans des conditions particulières. Avec une installation
temporaire jouxtant le poste de secours – en attendant les suites judiciaires. En attendant, les eaux se déversent plein pot sur la zone de baignade. « Ce ne sera plus le cas une fois le dossier clos. Nous pourrons reprendre l’ancien tracé qui ne touche pas à ce secteur », souligne l’élu.
■ Les Ondes
Pour la plage des Ondes, le flux important de bateaux de plaisance n’est pas étranger à certains résultats pas folichons. « Malheureusement certains préfèrent vider leurs eaux usées en ne respectant pas la législation », regrette Jérome Pizzol, responsable de la gestion et qualité des milieux en avançant le dernier exemple en date : « La semaine passée, nous avons été alertés car des…colombins flottaient dans la zone des 300 mètres. » Des actes inconsidérés et irrespectueux qui viennent ponctuer un site qui fait face à un défi de taille : les réseaux et leurs branchements parfois anarchiques : « Cela demande un travail de recherche très long. Et il s’agit de privés. Qui sont bien souvent absents durant une bonne partie de l’année. » Pour autant, des mises en demeure peuvent être émises par le maire.
1. Selon le Code de la santé publique.