ZOOM SUR L’AUTEUR

Les corps conjugaux, paru fin janvier aux éditions JC Lattès, est son second roman. Le premier, La dérobée, avait convaincu les éditions Anne Carrière en . Il avait surtout séduit un public de lecteurs bien impatients de découvrir la suite de son aventure littéraire. Parce que Sophie de Baere n’est pas auteure à plein temps. Elle est d’abord institutrice à SaintAntoine-de-Ginestière, sur les collines niçoises. Elle compose aussi.

Nul doute qu’elle ne va pas arrêter de sitôt d’écrire. La passion a trouvé un bel écho... autant la déployer encore et encore.

Elle part souvent d’un fait divers. De quelque chose qu’elle lit dans la presse ou qu’elle entend à la télévision. Et autour de ça, elle tisse sa toile dans un style relevé et avec des mots qui tenaillent le coeur, serrent la gorge. Le dernier ouvrage aborde les secrets de famille, les grands tabous, la disparition, l’abandon... l’amour, son sujet de prédilection.

Les corps conjugaux remue, dérange, bouleverse. Il fallait oser. En amoureuse de philosophie, elle avait besoin de creuser certains sujets, d’interroger. Quitte à ce que certains se ferment... Les retours sont, pour l’heure, à la hauteur de la force qu’elle a mis dans ses lignes. Merci à elle, pour cette magnifique nouvelle.

Séances de dédicaces, nocturnes littéraires : le 4 août à Six-Fours-les-Plages, le 5 août à Saint-Tropez, le 6 août à Cassis (18 h). Salon du livre de Nice, 19 et 20 septembre : lecture musicale (guitare-voix), chansons inédites.