Nice-Matin (Cannes)

« Mon coeur de métier »

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tous ces masques dans le paddock. Avec le protocole sanitaire en vigueur, désormais, on sent que les comporteme­nts ne sont pas naturels. Il faut s’obliger à faire des efforts afin que la reprise se passe bien.

Pour quelles raisons prêtez-vous main-forte au team portugais Algarve Pro Racing en  ?

Vous savez, l’Endurance, c’est mon coeur de métier, la discipline que je préfère. J’y suis revenu gentiment ces deux dernières années avec l’équipe TDS Racing. Là, il s’agit d’un autre challenge : faire grandir l’écurie, développer les pneus Goodyear... D’abord, je me régale au volant de ce proto LM P, a fortiori dans une série où l’on peut jouer la gagne. Mais je regarde aussi au-delà. À l’étage supérieur, en championna­t du monde (WEC), la réglementa­tion va changer. Une nouvelle catégorie reine verra bientôt le jour. Ça m’intéresse.

Votre ambition ici ?

Faire une course parfaite. Exploiter à fond le package, le potentiel. Notre équipe est jeune, moins rodée que d’autres. Par conséquent, à nous d’éviter les erreurs, de pilotage, de stratégie. Il y a pas mal de paramètres importants. Si on ne se rate pas à un moment ou à un autre, le podium est envisageab­le, me semble-t-il.

Vous qui connaissez bien la maison Oreca, comment expliquez-vous la réussite éclatante du châssis , dont  exemplaire­s figurent sur la grille de départ à domicile ?

Oreca a bien bossé. Ils ont été meilleurs que les autres, tout simplement. Dès son apparition, on a vu que ce châssis était au-dessus du lot. Ensuite, il a maintenu son avance. Succès logique, donc. Aujourd’hui, en LM P, chaque équipe visant la victoire, le titre, n’a pas le choix : elle doit rouler Oreca !

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