Nice-Matin (Cannes)

Masque obligatoir­e, place aux Herbes aussi

Polices municipale et nationale, sous-préfète et maire de Grasse ont contrôlé hier locaux et visiteurs. La place aux Herbes intégrera le périmètre très prochainem­ent

- MARIANNE LE MONZE mlemonze@nicematin.fr

Àdéfaut d’un vaccin, une piqûre de rappel ! Et avec une quinzaine de policiers nationaux et municipaux, ainsi que la sous-préfète de l’arrondisse­ment et le maire de Grasse pour enfoncer… l’aiguille, l’effet était garanti immédiat.

Hier, une opération de sensibilis­ation au port du masque obligatoir­e dans le centre historique s’est déroulée pendant une petite heure en fin d’après-midi. La pédagogie d’abord… en attendant la répression dans les prochains jours. L’opération a été conduite dans la partie nord où, depuis le 19 août dernier, par arrêté municipal, intégré à l’arrêté préfectora­l, soulignaie­nt tour à tour Anne Frackowiak-Jacobs, sous-préfète, et Jérôme Viaud, maire, il est tout à fait obligatoir­e de porter le masque : entre les rues du Thouron, Dominique-Conte, de la Poissonner­ie et Jean-Ossola. Et parce que seul le nord du centre ancien n’est pas suffisant, le maire de Grasse a annoncé qu’il avait demandé l’intégratio­n du sud du vieux Grasse au périmètre. En l’occurrence la place aux Herbes qui devrait entrer dans l’obligation du port du masque entre aujourd’hui et demain.

Une demande soutenue par l’État, précisait Anne Frackowiak-Jacobs, qui rappelait que le départemen­t des Alpes-Maritimes « bascule dans la zone rouge de circulatio­n très élevée du Covid. À l’échelon national, nous en sommes 50 cas pour 100 000 habitants. Dans le départemen­t à 56 cas pour 100 000 habitants. » L’objectif de cette obligation, rappelaien­t Jérôme Viaud et Anne Frackowiak-Jacobs est évidemment de casser la chaîne de propagatio­n du virus qui reprend un peu trop du poil de la bête. Protéger les autres et soi-même par un geste simple : en rhabillant nos visages ! Du coup l’opération d’hier était surtout symbolique, mais utile : d’autant plus dans les lieux où il est difficile de respecter les distances comme c’est le cas dans les ruelles étroites du centre historique très fréquenté en été.

« Mesdames et Messieurs, mettez vos masques, s’il vous plaît ». Cette petite phrase-là, la quinzaine d’agents des polices nationale et municipale mobilisés n’ont finalement pas eu à la répéter trop souvent, hier. Tant le message est déjà passé. Tant, aussi, personne n’a envie d’être de nouveau confiné. « Et puis, c’est bien de prendre soin des autres », souligne Valentin, jeune Fréjusien de passage à Grasse pour la soirée en compagnie de son amie Cassandre, qui elle n’était pas si convaincue – « On nous dit tout et son contraire depuis des mois » –, mais avait tout de même enfilé son masque à la demande de la police. « À Fréjus ce n’est pas obligatoir­e. Mais ce serait bien d’éviter la deuxième vague », conclut cependant Valentin dont la mère est hospitaliè­re.

 ?? (Photos Eric Ottino) ?? Piqûre de rappel hier : dans le centre historique, on porte son masque sur le visage, pas dans son sac !
(Photos Eric Ottino) Piqûre de rappel hier : dans le centre historique, on porte son masque sur le visage, pas dans son sac !

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