Nice-Matin (Cannes)

« On est impatient »

A deux jours de la réception de Reims au Louis-II (demain, 13h), le coach Niko Kovac a fait le point sur son équipe tout en avouant son excitation de commencer l’aventure monégasque

- RECUEILLIS PAR M. FAURE

Niko Kovac se met petit à petit dans le moule avec un « Bonjour à tous » en Français en guise d’introducti­on avant d’entamer sa première conférence de presse à deux jours de la réception de Reims. « J’ai déjà mon équipe dans un coin de ma tête » avance-til. Le Croate, débarqué sur le Rocher il y a cinq semaines, est impatient à l’idée de commencer la saison malgré la crise sanitaire.

Impatient de commencer ce championna­t ?

Après cinq semaines de préparatio­n, c’est le moment de commencer. Le temps mis à notre dispositio­n a été bénéfique, pour se connaître, évaluer l’équipe. C’est positif. On est impatient de jouer ce premier match à domicile. Il n’y a pas de nervosité particuliè­re.

Quels ont été les axes de travail durant cette préparatio­n ?

On voulait jouer de manière plus agressive, mettre plus de pression sur l’adversaire quand il a le ballon. On veut faire déjouer nos opposants le plus possible. C’est simple, plus vous créez des situations de buts, plus vous avez de possibilit­és de marquer, ce n’est pas révolution­naire. Quand on perd la balle, aussi, c’est important d’avoir la bonne attitude. Il faut jouer de manière offensive tout en gardant un certain équilibre. J’espère que l’équipe va s’améliorer rapidement car il y a encore beaucoup de travail mais nous sommes sur la bonne voie.

Hier, il y a eu un cas de Covid au sein de l’équipe, en quoi cela perturbe votre préparatio­n ?

Nous ne sommes pas heureux mais ce n’est pas seulement le football qui est touché, c’est le monde entier. Nous sommes profession­nels, nous devons nous concentrer sur le match de dimanche. On savait que cela pouvait arriver, il faut tout faire pour aider le joueur touché, on a un domaine médical qui fait tout son possible. Personne n’est à l’abri. Il faut aller de l’avant et le joueur reviendra rapidement avec nous.

Êtes-vous inquiet sur la tenue du match ?

Non. Nous avons fait des tests il y a deux jours, tout était OK. Nous n’avons pas de crainte pour le match de dimanche, je pense que tout est sous contrôle même si nous ne sommes jamais à l’abri.

A quel genre de match peut-on s’attendre contre Reims ?

C’est une équipe très organisée, avec une défense très performant­e, qui a terminé dans le haut du tableau malgré un budget peu élevé. Il y avait des bons joueurs, dont l’un nous a rejoints (Axel Disasi, NDLR).

C’est une équipe qui concède peu de buts, peu d’occasions. On a confiance en nos forces. Nous allons jouer à h, il fera très chaud pour les deux équipes. On veut jouer rapide, direct, mais il faudra être patient pour s’approcher de leur but et briser leur mur. L’équipe qui gardera le plus la balle aura plus de chance de l’emporter, à nous de mettre du rythme. C’est une équipe européenne, c’est bien pour débuter, pour se situer. Gagner permettrai­t d’installer une bonne atmosphère pour la suite.

Gelson Martins et Onyekuru ont évolué sur les côtés durant la préparatio­n, c’est votre touche ?

C’était le cas contre Aalkmar, on a joué en -- et c’était très bien, surtout en première mi-temps. Avec des garçons comme ça, rapides, c’est normal d’utiliser leur vitesse en un contre un. On a beaucoup de qualités sur les ailes, à nous d’en profiter.

Le Bayern Munich, dont vous étiez encore le coach en octobre, est en finale de Ligue des champions contre le PSG. Qu’estce que cela vous inspire ?

Je vais simplement regarder le match, ce sont deux belles équipes, avec des grands joueurs. Parlons plutôt de l’AS Monaco, club qui occupe à  % mon attention.

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